20 Minutes (Rennes)

Un premier cours de bio pour la rentrée

Vous souhaitez vous mettre au vert, mais par quel bout commencer ?

- Thierry Weber

Dans les grandes surfaces, les étals se parent de vert. De plus en plus de magasins proposent exclusivem­ent des produits bios. Commencer à les consommer peut parfois refroidir, pour son portefeuil­le, ou simplement parce qu’on ne sait pas quels produits acheter ni où.

« L’angle numéro un, c’est les produits », affirme Florent Guhl, directeur de l’Agence bio, et savoir « quelle est votre priorité ? ». Le respect de l’environnem­ent ? Une nourriture meilleure pour la santé ? Par exemple, « on se met souvent à consommer bio à la naissance de son premier enfant. Les produits pour bébés sont très intéressan­ts, la gamme s’est développée en très peu de temps », explique le directeur de l’Agence bio. Autre produit facile d’accès pour commencer le bio, le vin, tant qu’il est consommé avec modération. « Aujourd’hui, on ne voit pas de différence de qualité entre un vin bio et un qui ne l’est pas. » Le prix sera aussi un indicateur de choix. Car il est indéniable que les produits bios seront un peu plus coûteux. A commencer par la viande « qui est très chère », reconnaît Julie Potier, directrice générale de l’associatio­n Bio consom’acteurs. « Mais j’inverse la question : pourquoi la viande non bio est si peu chère ? », insiste-t-elle. Pour Julie Potier, manger bio ne pèse pas forcément plus sur le portefeuil­le, si l’on accepte de changer ses habitudes. « Il y aura plus de fruits et légumes, moins de poissons et viandes, moins de produits transformé­s, et plus de céréales

complètes. D’un point de vue nutritionn­el, c’est plus équilibré. » Continuer de faire son shopping dans la grande distributi­on, de plus en plus pourvue en produits bios, permettrai­t de mieux maîtriser le prix du panier. Mais se rendre dans un supermarch­é consacré présente d’autres avantages. « Les gens qui débutent dans un magasin bio achètent très peu, mais découvrent des produits différents », souligne le directeur de l’Agence bio. Reste aussi l’option de passer par une Amap (associatio­n pour le maintien d’une agricultur­e paysanne) spécialisé­e ou « d’aller au contact du producteur, pour avoir des produits de saison de qualité », commente Julie Potier. Consommer bio n’a pas besoin d’être compliqué.

« On se met souvent à consommer bio à la naissance de son premier enfant. » Florent Guhl, Agence bio

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Le passage au bio peut aussi aller avec de nouvelles habitudes alimentair­es.

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