La confrontation tant attendue fera-t-elle avancer l’enquête ?
Un homme aux multiples facettes. Quand la France a découvert Jonathann Daval, en octobre 2017, elle a d’abord vu un mari dévasté par la perte de son épouse, après la découverte, dans une forêt de Haute-Saône, de son corps, à moitié carbonisé. Trois mois plus tard, il s’est mué en meurtrier trahissant la compassion nationale quand il a avoué être, en réalité, celui qui a étranglé Alexia. Mis en examen pour « meurtre sur conjoint » et placé en détention provisoire, l’informaticien de 34 ans a ensuite attendu cinq mois avant de tenter de montrer, encore, un nouveau visage. En juin, il est revenu sur ses aveux. Prétendant être la cible d’un complot familial, il a expliqué qu’Alexia avait été tuée par son beau-frère, Grégory Gay, lors d’une crise d’hystérie au beau milieu d’un dîner de famille. Un an après la découverte du corps, et parce que leurs versions sont diamétralement opposées, le juge a décidé de confronter les deux hommes. « Cela va être plus dur pour [Daval] de maintenir ses accusations quand il sera face à face avec notre client», indique Renaud Portejoie, l’un des avocats de Grégory Gay. Bien sûr, il y a un risque que chacun campe sur ses positions et que cela ne fasse pas avancer l’enquête. « Cela peut aussi permettre la manifestation de la vérité», estime, de son côté, Randall Schwerdorffer, conseil de Jonathann Daval. Jusqu’ici, aucune date de confrontation n’a été fixée, le juge attendant encore les résultats d’investigations en cours. Un nouveau procès pour le certificateur des prothèses PIP. TÜV, le certificateur des prothèses mammaires défectueuses PIP, sera à nouveau jugé. La Cour de cassation a annulé mercredi une décision qui avait dédouané le géant allemand de toute responsabilité, redonnant ainsi espoir à des milliers de victimes dans le monde, en attente d’indemnisation. L’auteur des menaces de mort au mont Saint-Michel condamné. Un homme de 36 ans a été condamné mercredi en correctionnelle à Coutances (Manche) à une amende de 350 € pour avoir appelé à tuer des policiers et leurs familles au mont Saint-Michel. Des menaces qui avaient provoqué l’évacuation de ce site très touristique.