20 Minutes (Rennes)

Etats-Unis

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Un an après les incidents de Charlottes­ville, aux EtatsUnis, le procès pour meurtre de James Fields, un néonazi américain accusé d’avoir intentionn­ellement percuté des manifestan­ts antiracist­es en août 2017, s’est ouvert lundi. Il a plaidé non coupable. Son geste, qui a causé la mort d’une pacifiste de 32 ans, avait braqué les projecteur­s sur la nouvelle génération de l’extrême droite qui a surgi sous le président Trump, dont la rhétorique incendiair­e est régulièrem­ent dénoncée comme attisant la haine. Donald Trump avait été très critiqué après les faits, parce qu’il avait semblé réticent à condamner le rassemblem­ent néonazi et avait parlé de «gens très bien des deux côtés». Le procès pourrait s’étaler sur trois semaines. S’il est reconnu coupable d’assassinat, James Fields est passible d’une peine allant de vingt ans de prison à la perpétuité. Ses avocats ont échoué à dépayser le procès hors de Charlottes­ville où, ont-ils argué, il serait impossible de trouver des jurés impartiaux.

«Je n’ai jamais entendu un patron du CAC 40 s’inquiéter pour la santé de ses salariés », ironise le psychiatre Patrick Légeron. Ce spécialist­e a piloté une étude* sur la santé mentale des actifs pour la Fondation Pierre-Deniker, dévoilée lundi. Selon cette enquête, 22 % des actifs « présentent une détresse orientant vers un trouble mental » (dépression,

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L’étude dévoilée lundi s’intéresse à la santé psychique des actifs.

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