La chance au tirage ?
Le tirage des 16es de finale de Ligue Europa a lieu ce lundi
Kiev, Astana et Jablonec. Au soir du tirage des poules de Ligue Europa, on se disait que le Stade Rennais était plutôt verni. Six matchs et une qualification inespérée plus tard, les Bretons avancent à tâtons en vue du tirage au sort des 16es de finale prévu ce lundi (13 h) en Suisse.
« Jouer une grosse écurie »
Faut-il espérer un gros morceau ? Les joueurs sont partagés. « Je n’ai pas vraiment d’espérance, estime Benjamin Bourigeaud. Mais on a envie de rêver encore et d’essayer de faire rêver le plus longtemps possible les supporters. » Celui qui évoluait en Ligue 2 il y a deux ans pourrait croiser la route d’Eden Hazard ou de Mesut Özil en février. « Peu importe l’adversaire, il faudra faire deux gros matchs et espérer quelque chose de grand », reprend le milieu de terrain.
On passe au candidat suivant. « J’ai envie de continuer la compétition et de passer le prochain tour », lance Damien Da Silva. Plutôt un « petit », alors ? « C’est difficile, car j’ai aussi envie de prendre des grosses équipes, admet le défenseur. C’est une compétition que je découvre et jouer des gros, ça peut être hyper intéressant. Je suis partagé. » On tente notre chance auprès du président. Olivier
Létang aimerait bien tirer un cador en 16e : « De toute façon, ce sera difficile, mais on fera tout pour aller au tour suivant. Jouer une grosse écurie européenne serait fantastique. » Arrivé il y a un an, il compte sur la campagne européenne « pour continuer à faire grandir le club, à engranger de l’expérience ». Au classement UEFA, Rennes est de loin l’équipe la moins bien classée (112e).
Les Rennais pourraient aussi recroiser la route de certains anciens partenaires, comme Joris Gnagnon et le FC Séville, Gelson Fernandes et l’Eintracht Francfort, ou encore son gardien de coeur Petr Cech, qui a joué à Rennes de 2002 à 2004 et évolue aujourd’hui à Arsenal. Verdict attendu ce lundi dans l’après-midi.