Lyon ne fait pas de détails
Dimanche, l’OL s’est facilement imposé contre Monaco (3-0) et en profite pour remonter sur le podium de Ligue 1
L’OL s’accroche au Losc. En écrasant dimanche un Monaco plus qu’inquiétant (3-0), les Lyonnais sont remontés sur le podium de la Ligue 1, à trois points des Nordistes (avec un match en retard).
Une confirmation sans forcer. Certes, l’OL a souvent été en galère ces derniers mois face à des défenses très regroupées. Mais Monaco, sans agressivité ni cohésion, qui présentait un 4-5-1 extrêmement bas, ne risquait pas de poser le moindre problème aux Lyonnais. Boostés par leur qualification européenne quatre jours plus tôt à Kiev, ils ont survolé les débats de bout en bout. Aouar (1-0, 6e) puis Fekir (2-0, 34e) ont vite validé cette emprise totale sur la rencontre. Même les habituels latéraux Tete (deux passes décisives) et Mendy (auteur du troisième but à la 59e) ont été à la fête.
Ce si décisif Aouar. Dans un effectif comptant des talents offensifs comme Fekir, Depay, Traoré et Dembélé, le meilleur buteur de l’OL en Ligue 1 est désormais Aouar. Avec six buts inscrits, le milieu relayeur de 20 ans vient déjà d’égaler le total de sa (belle) première saison professionnelle. Impeccable techniquement, l’international Espoirs a encore régalé le Parc OL dimanche, comme sur un enchaînement mystifiant Jemerson avant de buter sur Benaglio (29e). Bien plus qu’une confirmation.
Cette ASM est vraiment flippante. 30 % de possession de balle, un seul tir cadré, aucune ambition dans le jeu dès le coup d’envoi : l’OL a affronté dimanche un club 19e de Ligue 1 en crise. En retard dans tous les duels et sans le moindre motif d’espoir dans le jeu, les Monégasques ont été surclassés comme trop souvent. Indigne d’une équipe systématiquement sur le podium lors des cinq dernières saisons, la formation de Henry a en plus été réduite à dix dès la reprise, après une grosse semelle de Golovin sur Fekir (46e). Et encore, le gardien de l’ASM a limité le carnage avec des arrêts incroyables face à Traoré (27e) et Denayer (50e). Si le club de la Principauté n’est pas encore décroché dans le bas du classement, son maintien dans l’élite n’est pas du tout une évidence.