Le Lyon-Turin pourrait coûter cher à l’Italie
Le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin n’est pas rentable : c’est la conclusion sans appel de l’analyse commandée par le ministère italien des Transports. Contesté depuis ses débuts il y a près de trente ans, mais déjà bien entamé, le Lyon-Turin divise profondément la coalition populiste au pouvoir à Rome. La Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini est très favorable à ce projet cher à sa base de petits entrepreneurs, tandis que le Mouvement 5 Etoiles (antisystème) de l’autre vice-Premier ministre, Luigi Di Maio, y voit un gaspillage d’argent public. Côté français, le Comité pour la transalpine LyonTurin juge que l’analyse est basée sur un « étonnant parti pris ».
Ce dossier risque d’être un point de discorde supplémentaire entre Paris et Rome, à couteaux tirés ces dernières semaines. La France a rappelé jeudi son ambassadeur en Italie après une série de déclarations jugées « outrancières » de responsables italiens, une rare escalade entre ces deux piliers de l’Union européenne.
« Une toute petite partie du puzzle. » Voilà comment Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF), décrit le projet de loi Ma santé 2022, présenté ce mercredi en Conseil des ministres.
Quels sont, pour vous, les points les plus importants de ce projet de loi ? D’abord, il y a l’intention de la réforme. Le discours d’Emmanuel Macron de septembre pose une réforme ambitieuse