Toujours la cote, les gavottes!
Centenaires, les crêpes dentelle visent de nouveaux marchés
Elles n’ont pas pris une ride. Alors qu’elles fêtent leur centenaire, les crêpes dentelle Gavottes pètent la forme. Ce week-end, ce fleuron de la gastronomie bretonne sera mis à l’honneur, comme une centaine d’autres produits, lors de l’exposition du « Fabriqué en France», organisée à l’Elysée. «C’est une belle reconnaissance de notre savoir-faire», se félicite Aurélie Tacquard, présidente du groupe Loc Maria Biscuits qui fabrique, entre autres, les célèbres Gavottes.
«On a dû s’adapter»
C’est en 1920 que l’aventure des Gavottes a démarré dans le quartier Loc Maria, à Quimper (Finistère). La légende veut que la crêpe dentelle ait vu le jour à la suite d’une erreur de cuisson, la crêpière rattrapant le coup en enroulant la crêpe huit fois autour d’ellemême. « La recette n’a pas changé depuis, même si le produit a évolué », indique Aurélie Tacquard. Désormais produites dans une usine à Lanvallay, près de Dinan (Côtes-d’Armor), d’où sortent chaque année plusieurs milliers de tonnes de biscuits, les Gavottes se déclinent à toutes les sauces, du chocolat au caramel au beurre salé en passant par une gamme salée pour l’apéro. Les crêpes dentelle séduisent loin de leur Bretagne natale. Un tiers des ventes de Gavottes sont réalisées à l’international. «On a dû s’adapter à ces nouveaux marchés, reconnaît Aurélie
Tacquard. En Asie par exemple, ils préfèrent des petits sachets de 60 g avec un packaging rouge et or pour le Nouvel An chinois. Alors qu’aux EtatsUnis, les ventes se font beaucoup pour Thanksgiving dans des boîtes de plus de 500 g ». A l’avenir, l’entreprise mise sur des régions émergentes, comme le Moyen-Orient, «où les clients sont très friands de produits sucrés et chocolatés ». De quoi aiguiser encore l’appétit du biscuit centenaire.