Rugby
Le temps des explications. Au lendemain de sa sortie de garde à vue, Bernard Laporte a pris le temps de développer sa pensée dans un long message publié sur son compte Facebook. « J’ai abordé ces “entretiens” avec sérénité, indique le président de la Fédération française de rugby (FFR). Lorsque l’on n’a rien à se reprocher, on a la force de la vérité avec soi. Malgré des investigations poussées, avec des moyens colossaux, des campagnes de presse ressassant sans cesse les mêmes théories : le dossier est vide. Il n’y a rien de concret. Des supputations, des interprétations, des scénarios... La montagne va accoucher d’une souris. » Bernard Laporte est notamment soupçonné d’avoir favorisé le club de Montpellier en intervenant auprès de la commission d’appel de la FFR pour faire diminuer des sanctions contre le club, fin juin 2017.
Et la Ligue s’agace
Par ailleurs l’ancien ministre doit gérer le conflit entre la fédération et la LNR. Jeudi, la Ligue nationale de rugby a saisi le Conseil d’Etat dans le litige qui l’oppose à la FFR concernant la mise à disposition des internationaux cet automne. L’institution présidée par Bernard Laporte exige de bénéficier des joueurs sélectionnés pour six rencontres, mais la LNR et les clubs ne sont d’accord que pour cinq matchs, alors même que le championnat continuera de se dérouler en parallèle. La dernière tentative de conciliation entre les deux organisations, organisée lundi, n’a pas abouti.