Plusieurs atouts dans la botte
Trois des quatre dernières recrues du Stade Rennais ont longtemps évolué en Serie A. Un effet de mode ?
A la recherche d’éléments défensifs, Rennes a pioché en Serie A satisfaire ses besoins. Avec le défenseur de la Juve Daniele Rugani, le Brésilien de l’Inter Dalbert et le gardien sénégalais Alfred Gomis, qui a grandi en Italie, le club breton a trouvé ses armes. Présentées mardi au Roazhon Park, les trois recrues ont conversé en italien au bord de la pelouse. Heureusement, la pluie s’est invitée sur le stade, rappelant que la scène se passait bien en Bretagne.
«J’ai parlé avec Gigi Buffon et Adrien Rabiot, indique Rugani. Ils m’ont dit beaucoup de bien du championnat français. J’ai l’image d’une ligue difficile, physique, où il y a beaucoup de vitesse. En Italie, c’est plus tactique. » A ses côtés, le défenseur prêté par la Juve va trouver un autre ancien de Serie A. Repéré il y a trois ans à Nice, Dalbert avait tapé dans l’oeil de l’Inter, qui avait déboursé près de 30 millions d’euros pour se l’offrir, avant de le prêter à la Fiorentina.
Maurice avait repéré Rugani
«J’avais découvert un championnat très tactique, se souvient le Brésilien, recruté après la blessure de Faitout Maouassa. En France, on jouait beaucoup au ballon, j’aimais bien ça. Je suis content de retrouver la Ligue 1. »
Faut-il voir la patte de Florian Maurice dans cette « italianisation » du recrutement? «Il faut parfois essayer d’aller voir ailleurs quand on ne trouve pas ce que l’on recherche en France, estime le directeur sportif. J’avais repéré Daniele (Rugani) quand j’étais à Lyon. J’avais déjà alerté sur son profil. » L’ancien attaquant a cette fois réussi à convaincre ses dirigeants, mais uniquement sous forme de prêt. «Son club n’était pas prêt à le vendre, regrettait Maurice. On fait parfois ce qu’on peut en fin de mercato. »