20 Minutes (Rennes)

Les Trans Musicales revoient leur partition

La 42e édition aura bel et bien lieu, mais dans un format réduit et assis

- Jérôme Gicquel

La nouvelle va donner un peu de joie à tous les festivalie­rs qui ont passé l’été à déprimer. Malgré la crise du Covid19, qui a mis à terre le monde du spectacle, les Trans Musicales auront bien lieu du 2 au 6 décembre à Rennes. A condition, bien sûr, que la situation sanitaire n’évolue pas négativeme­nt dans les prochaines semaines, « ce qui nous obligerait à l’annulation », souligne Béatrice Macé, codirectri­ce du festival.

750 places par salle

La 42e édition n’aura pas le même format que les précédente­s années. Avec l’interdicti­on des rassemblem­ents de plus de 1 000 personnes dans la capitale bretonne, on savait déjà qu’il serait compliqué d’organiser des concerts au Parc Expo, où les Trans sont installées depuis 2004. Les organisate­urs se sont donc rabattus sur la salle de la Cité, qui a vu naître le festival, et sur la salle du Liberté, bien connue aussi des festivalie­rs. Deux lieux situés dans le centre-ville qui accueiller­ont des concerts assis et masqués avec une jauge réduite à 750 places par salle.

Le MeM et l’Antipode seront également de la fête début décembre, prenant le relais de la salle de l’Ubu, qui n’est pas transforma­ble en configurat­ion assise.

La programmat­ion des Trans Musicales sera également impactée par la crise sanitaire avec 42 groupes et deux compagnies de danse cette année à l’affiche, contre une centaine habituelle­ment. Habitué à recevoir des groupes du monde entier, le festival se recentrera ainsi sur une affiche plus européenne avec notamment l’auteur et compositeu­r italien Andrea Laszlo de Simone, le quintet féminin espagnol Maruja Limon ou les Allemands d’Aggregat.

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Rendez-vous du 2 au 6 décembre.

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