Rennes tombe à Krasnodar (1-0) et referme sans gloire son premier chapitre en Ligue des champions
Défaits (1-0) à Krasnodar mercredi, en Ligue des champions, les Rennais ne verront pas la Ligue Europa
Déjà éliminé de la Ligue des Champions, le Stade Rennais pouvait encore espérer vivre un printemps européen. Il n’en sera rien et c’est mérité tant les Rennais n’ont pas été au niveau, mercredi soir, sur le terrain de Krasnodar. Battus par les Russes (1-0) dans la «petite finale» du groupe E, les Bretons sortent par la petite porte, alors que leur adversaire était pourtant largement à leur portée.
> Da Silva plombe son équipe. Quelque chose ne tourne vraiment pas rond depuis deux mois au Stade Rennais, empêtré dans une sale série (une victoire en douze matchs). La faute, bien sûr, à une défense trop fébrile, qui encaisse trop de buts et n’a plus réalisé de clean-sheet depuis le 26 septembre. Cette fois, c’est Damien Da Silva qui a enterré son équipe en deuxième période. Sur un long ballon russe, le capitaine rennais s’est littéralement fait manger par l’attaquant suédois Marcus Berg, qui a trompé Romain Salin d’un extérieur tout en finesse (71e).
> Pas au niveau, tout simplement. Ce serait dur de faire porter toute la responsabilité de la défaite rennaise au seul Damien Da Silva. Car on ne va pas se mentir, les Rennais n’ont tout simplement pas existé mercredi soir, en Russie, à l’exception du jeune Adrien Truffert et du gardien Romain Salin, qui avait sauvé les meubles en première période sur une frappe de Berg. Trop faibles techniquement et trop brouillons dans le jeu, les Rennais ont livré une prestation insipide (une de plus), à l’image d’Eduardo Camavinga, complètement hors du coup depuis plusieurs matchs. Avant la rencontre, Julien Stéphan avait pourtant affirmé que ses joueurs seraient « investis d’une mission ». Le défenseur Hamari Traoré s’était lui dit prêt à « aller au front ». Des paroles qui n’ont vraiment pas été suivies d’effets sur le terrain.
> Rennes ne sait plus marquer. En plus de ses errements défensifs, le Stade Rennais fait également peine à voir en attaque. Privé de son buteur Guirassy, out jusqu’à la fin de la saison, le club breton s’est pourtant encore créé quelques occasions mercredi soir. Mais comme souvent, ils ont encore péché par manque de réalisme à l’image de ces frappes trop envolées d’Hunou (15e) ou de Léa-Siliki (57e).