En Moselle, des tests PCR négatifs obligatoires pour passer la frontière
Avec des cas de variants du Covid-19, notamment anglais et sud-africain, qui « explosent » et des hôpitaux trop sollicités, on pouvait s’attendre à des mesures précises et strictes pour la Moselle. Elles se limiteront pour l’instant à un renforcement à la frontière avec l’Allemagne, a annoncé jeudi Jean Castex. La métropole de Metz a actuellement un taux d’incidence de 372 cas sur 100 000 habitants, bien supérieur à la moyenne nationale (206 cas pour 100 000 habitants).
La Moselle, comme une vingtaine d’autres départements métropolitains, est donc placée sous « surveillance renforcée ». Un serrage de vis moindre que celui redouté (ou espéré) dans le Grand-Est. D’autant que le gouvernement avait quelque peu tué le suspense dès jeudi matin, en annonçant que des tests PCR négatifs de moins de soixante-douze heures seraient exigés à partir de lundi pour les frontaliers sans motif professionnel qui reviennent d’Allemagne.
Contrôles renforcés
Il y aura « des mesures similaires côté allemand», a déclaré le chef du gouvernement de la Sarre, Tobias Hans. Aussi, les Mosellans peuvent s’attendre à des contrôles renforcés sur le secteur frontalier. Une «mesurette», diront certains, mais qui s’ajoute à plusieurs dispositions déjà déployées, comme le renforcement des dépistages et de la vaccination depuis la semaine dernière. Des mesures prises à la suite de la venue du ministre de la Santé, Olivier Véran, qui avait fait le déplacement à Metz le 12 février.