20 Minutes (Strasbourg)

La galaxie Hatem Ben Arfa

- Julien Laloye

On l’a beaucoup entendu en septembre, quand Hatem Ben Arfa s’était vu conseiller de revoir son éthique de travail pour retrouver une place au PSG. Depuis, il se fait plus discret, réclamant simplement un temps de jeu un peu plus important pour son protégé. « Il », c’est bien sûr « l’entourage de l’internatio­nal français », comme on peut le lire chez les collègues bien informés. Dans le clan Ben Arfa, le premier nom à connaître est celui de son conseiller Michel Ouazine. L’ex-voisin de la famille à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) qui, subjugué par le talent du gamin, en avait laissé tomber sa carrière de journalist­e. Avec lui, c’est toujours à la bonne franquette. Capable de parler foot pendant des heures pour le plaisir, avec la petite anecdote qui va bien. La dernière ? « On a passé une soirée avec Cantona à parler de tout et de rien, c’était très sympa. Eric l’adore, et il n’est pas le seul. Hatem reçoit plein de messages de soutien. » Ouazine est moins disert, en revanche, sur la relation particuliè­re qui l’unit à Ben Arfa et qui a ses détracteur­s. Comme le père d’Hatem, son premier agent Frédéric Guerra, et le milieu en général, qui a dessiné en creux le portrait d’un joueur sous influence aux choix de carrière douteux. Exemple, sa signature au PSG, alors que Séville lui faisait les yeux doux avant de se rabattre sur Samir Nasri. « Ce n’est pas moi qui l’ai poussé vers le PSG, s’agace Ouazine. C’est lui qui décide, et je peux vous assurer qu’il ne regrette rien. Il sait que ça va marcher. »

Toujours en lien avec Puel

Précision importante : ce n’est pas Ouazine qui négocie les contrats de Ben Arfa, mais l’avocat Jean-Jacques Bertrand, l’autre maillon fort de l’entourage, complété par le magnétothé­rapeute Pierre Maroselli et Bruno Sevaistre, qui l’avait filmé pour la série documentai­re « A la Clairefont­aine » au début des années 2000. Le réalisateu­r, qui s’en veut d’avoir surmédiati­sé Hatem si jeune, prépare aujourd’hui un film sur lui. En attendant le produit fini, Sevaistre gère aussi sa communicat­ion, mais refuse de s’exprimer : « Peut-être plus tard dans la saison, le terrain décidera. » Si Claude Puel ne fait pas partie de ce premier cercle, le manager de Southampto­n est le seul coach à avoir gardé des liens d’amitié avec Ben Arfa. Cela semble plus mal parti concernant Unai Emery.

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Ben Arfa chauffe le banc du PSG.

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