L’Eurométropole grandit cette année
L’Eurométropole de Strasbourg va donc jusqu’au vignoble. Avec l’intégration de la désormais exintercommunalité des Châteaux, elle comprend 33 communes. Un projet de longue date. Que la loi NOTRe (pour Nouvelle organisation territoriale de la République) a plus qu’encouragé. La fusion a finalement été entérinée en mars 2016. Largement le temps de l’anticiper avant ce jeudi, où les cinq représentants d’Achenheim, Hangenbieten, Kolbsheim, Breuschwickersheim et Osthoffen participent à leur premier conseil. Un premier changement de taille. « On passe d’un conseil où nous étions 19 à tous se connaître, à un autre [de l’Eurométropole] où nous serons 100, résume André Bieth, maire de Hangenbieten. A l’intérieur, on ne sait pas comment ça se passe concrètement. » Avec plus de curiosité que de crainte. « Les maires arrivés avant nous n’ont pas connu de grand bouleversement, on rentre là avec une certaine confiance », estime Michel Bernhardt, de Breuschwickersheim.
Des impôts en baisse ?
Point positif, la fusion pourrait entraîner une légère baisse des impôts pour les habitants de ces communes, selon les estimations de l’Eurométropole. Les entreprises de plus vingt employés devraient, elles, être légèrement plus taxées. A l’exception de la petite enfance (et de l’accueil de Breuschwickersheim qui pourrait voir ses prix augmenter à long terme si de nouvelles familles s’installent), les compétences sont transférées sans changement, à l’image de la collecte des déchets, ou l’assainissement et l’eau, dont le coût pourrait un peu diminuer d’ici à 2019. Côté transport, les habitants peuvent désormais disposer d’un abonnement de la CTS et donc de tarifs plus avantageux.