Les Bleus ouvrent bien le bal face au Brésil (31-16)
Tout simplement parfaits, les Experts. Si l’on n’avait pas trop de craintes sur l’issue victorieuse de ce match d’ouverture du championnat du monde contre le Brésil (oui, c’est facile à dire après), on attendait de voir comment les vice-champions olympiques allaient gérer la petite boule au ventre réglementaire quand on entame une grande compétition à la maison. Résultat ? Fort bien, merci pour eux. Les Français ont offert mercredi soir une belle démonstration (31-16), qui les lance à merveille.
La bonne nouvelle du soir, c’est que le banc a largement participé à la fête.
Omeyer est déjà bouillant. Certains vous diront que le gardien des Experts a réussi à prendre un avantage psychologique sur les Brésiliens. C’est faux, c’est bien plus que ça. Omeyer les a broyés dès la première minute de jeu et ne s’est jamais arrêté. Si l’équipe de France s’est facilité la vie en menant de 10 buts à la pause, c’est grâce à lui. Après 14 arrêts sur 21 tirs, il s’est reposé toute la seconde période. Il a eu raison, on aura besoin de lui à ce niveau à chaque match.
Le banc n’est pas en bois. On passera pour cette fois sur la performance des Karabatic, Narcisse, Guigou et Abalo. Parce qu’ils ont été au (haut) niveau attendu. La bonne nouvelle du soir, c’est que le banc a largement participé à la fête. Gérard, le gardien, a été aussi solide que son brillant aîné. Nyokas et Accambray ont fait chauffer le bras – et ça fait mal –, Fabregas et Mahé ont bien combiné. Bref, tout le monde est monté en pression. Ça promet.
Une belle ambiance, déjà. On le sait, les Bleus sont « en mission » sur ce Mondial, selon les mots de leur entraîneur en chef. Leur objectif n’est pas seulement la victoire, mais aussi tout ce qu’il y a autour, pour donner au handball l’ampleur qu’il mérite dans toute la France, pour de bon. C’est bien parti. Les 15 700 spectateurs de l’AccorHotels Arena ne se sont pas gênés pendant une heure, dans la foulée du show d’ouverture. On a mal aux oreilles, mais on en redemande. Ça tombe bien, c’est déjà demain, à Nantes.