20 Minutes (Strasbourg)

Qui remporte la plus grosse part de pizza ?

- Bruno Poussard

Pizzas et foot se marient bien. Depuis un moment déjà, la branche marketing de Domino’s l’a compris. En France, la boîte américaine a franchi un palier en fin de saison dernière, en collant pour quatre ans son nom à la Ligue 2. Si la boîte n’avait aucun doute sur la rentabilit­é de l’investisse­ment (estimé à 1,3 millions par saison), son arrivée profite-telle à d’autres acteurs du championna­t ? Demandons aux Strasbourg­eois...

Jusque dans le bus à Brest

A la Meinau, il n’y a pas de pizza de la marque dans les salons réceptifs pour les partenaire­s, par exemple. « Je ne peux pas dire que dans le futur ça ne se fera pas, mais ce n’est pas le cas pour le moment », indique le secrétaire général, Romain Giraud, plutôt enthousias­te de l’arrivée d’un tel partenaire. Les journalist­es n’ont, eux, pas tellement d’avantages en matière de malbouffe. « Je n’ai jamais vu de trace de pizzas dans les stades où j’ai été », valide Luc Dreosto, de France Bleu Alsace. Côté supporters non plus, rien n’est gratos. Mais des réductions existent les soirs de match, et une applicatio­n de paris propose d’en gagner d’autres... Et les footballeu­rs, alors ? Auteur d’un triplé à Tours, Khalid Boutaïb n’a pas remporté pour autant son poids en pizzas. A Brest, les joueurs ont quand même un avantage… Fruit d’un partenaria­t dont profitent aussi les VIP à la pause, locaux et visiteurs sont servis en pizzas jusque dans le bus du retour ! Aux chiffres en hausse les soirs de match, les commerçant­s restent néanmoins les grands gagnants.

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La firme américaine s’affiche partout.

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