Basket, hockey, foot... l’art de gérer le calendrier
Le Racing dispute neuf matchs en un peu plus d’un mois
Jusqu’à leur 8e de finale en Coupe de France, les footballeurs joueront tous les trois jours. Comme les basketteurs ou hockeyeurs. L’arrière de la SIG, Paul Lacombe, et l’attaquant de l’Etoile Noire, Elie Marcos, racontent la gestion de cette situation.
Le coach. Une solution s’impose : faire tourner son effectif. Thierry Laurey a déjà fait souffler ses cadres. Au Poiré en Coupe, Blayac, Benkaid ou Dos Santos ont été titularisés. Il n’y a pas que le terrain : les entraînements diffèrent. « On a moins de séances hors glace », explique Elie Marcos qui dispute jusqu’à trois matchs par semaine. Au basket, « le coach ne surcharge pas l’entraînement, affirme Paul Lacombe. La séance, plus courte, n’est intense que sur une heure ».
La récup’. Quelles sont les astuces des joueurs ? « Les gros bacs de froid », répond l’attaquant de l’Etoile Noire. Paul Lacombe est aussi adepte du grand froid et fait de la cryothérapie : « C’est intéressant pour les pépins physiques et la récupération rapide. C’est le mieux quand on a les jambes lourdes ». Pour les frileux, pas de panique : « Sauna, jacuzzi, hammam permettent d’éliminer les toxines », complète Elie Marcos, mais selon lui « c’est mieux deux jours avant le match. »
Le repos. « Il faut optimiser au maximum le temps de repos pour refaire du jus, juge Elie Marcos. Pour moi, ça veut dire rester tranquille. Les muscles restent toniques quand tu joues tous les trois jours. » D’autres ne préfèrent, eux, pas couper. « Certains font de la musculation de régénération, rebondit le basketteur de la SIG. Si je ressens un manque d’énergie pendant une rencontre, je vais voir le préparateur physique ensuite, pour ajouter une séance d’aérobie ou de course ».