Le PSG a bien peiné face au mur lillois (2-1)
Paris a dû s’employer pour battre Lille (2-1), mardi au Parc
Avec Paris, c’est toujours pareil en ce moment. Ça tire dans tous les sens, Edinson Cavani marque puis tout le monde s’endort. Lille revient sur une action surréaliste et les Parisiens remettent une pièce dans le jukebox. Bref, c’est officiel : Paris est une équipe à réaction, et colle toujours aux basques de Monaco, grâce à cette victoire contre le Losc (2-1). Mais ça ne passera pas toujours.
Kevin Trapp peut dormir sur ses deux oreilles. C’est quand même bête. Au moment où l’on se disait qu’Alphonse Areola avait réussi à se rassurer sur le peu de ballons qu’il avait à gérer, le gardien a commis l’irréparable (et heureusement que Lucas l’a sauvé). En perdant le ballon devant sa surface pour offrir l’égalisation à De Preville, le portier parisien a aussi donné sa place à Kevin Trapp, dont le Parc attend, sans doute avec impatience, le retour pour la réception du Barça la semaine prochaine.
La renaissance de l’Ange. On a suffisamment tapé sur Angel Di Maria en début de saison pour ne pas lui rendre hommage quand il le mérite. Mardi soir, l’Argentin a fait mal à la défense du Losc pendant une bonne partie de la rencontre après deux prises de balles calamiteuses pour commencer la soirée. Motivation, débordements, crochets… l’ange a retrouvé les cannes et la confiance. Pour les centres, en revanche, on repassera.
Le projet lillois, ce n’est pas encore ça. Patrick Collot a beau avoir aligné trois recrues censées incarner le renouveau des Dogues (El Ghazi, Xeka et Kishna), on ne voit, pour le moment , pas la différence avec l’ancienne version. Défensif et guère ambitieux, le club nordiste s’estcontenté de faire bloc pour enrayer les offensives du PSG et de jouer long en direction du trident offensif. En espérant qu’un miracle se produise... Sans une parade décisive (oui, oui, pour de vrai) d’Alphonse Areola, celui-ci aurait pu arriver en première mi-temps.