20 Minutes (Strasbourg)

La BST, police des zones sensibles

- Lucie Bras

Avec trois de ses agents mis en examen pour violences volontaire­s en réunion et un quatrième pour viol, la brigade spécialisé­e de terrain (BST) est sous le feu des projecteur­s depuis la violente interpella­tion de Théo à Aulnay-sous-Bois, le 2 février. A l’origine, il s’agit d’une police de proximité.

Son champ d’action. Mises en place en 2010 par Brice Hortefeux, à l’époque ministre de l’Intérieur, ces brigades remplaçaie­nt les Uteq (unités territoria­les de quartier). Avec un champ d’action plus étendu, les BST sont affectées à une zone et non plus à un quartier. Il existe 42 unités en France (hors du secteur de la préfecture de Paris).

Ses missions. Les agents se déplacent toujours par petits groupes et en tenue. Ces unités armées ont deux objectifs majeurs : lutter contre la petite délinquanc­e et le trafic, tout en créant des liens de confiance avec la population.

Sa compositio­n. L’agent doit être titulaire (soit un an après l’Ecole de police). L’admission est basée sur le volontaria­t des policiers. Les dossiers sont examinés et les agents de la BST sélectionn­és sont détachés de Police secours pour être dédiés à une « zone sensible ».

La formation. Elle dure trois semaines pendant lesquelles les agents apprennent à utiliser les armes à leur dispositio­n (bâtons, grenades de désencercl­ement…) et suivent un cours de sensibilis­ation aux violences urbaines.

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Les agents de la BST en patrouille.

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