Les horodateurs ne sont plus à côté de la plaque
SOCIÉTÉ La dématérialisation va être expérimentée dans l’hypercentre
Et voici une nouvelle mesure qui va concerner beaucoup d’automobilistes. La ville va expérimenter un nouveau mode de paiement dématérialisé dans la zone 2 (la moitié est de la Grande Île), à partir du 6 mars. Une dématérialisation qui pourrait faciliter la vie des usagers, notamment des résidents, mais aussi permettre d’analyser les flux de stationnement et donc de circulation. Après le succès de Whoosh, (lire encadré), un pas supplémentaire vers la dématérialisation des moyens de paiement va être franchi. La ville va remplacer progressivement les 37 horodateurs de la zone 2 par de nouvelles bornes.
La plaque d’immatriculation
Concrètement, il faudra saisir la plaque d’immatriculation de son véhicule sur le clavier alphanumérique de l’horodateur avant de payer. Facile d’utilisation, multilingue, il concerne également les voitures étrangères. Comme il s’agit d’un test, un ticket sera délivré. Puis, d’ici à la fin de l’année, ils seront supprimés. L’avantage, selon la ville, est de ne plus avoir besoin de revenir à son véhicule. Cela limitera aussi les réclamations. Autre bon point, il sera possible d’ajouter du temps à partir d’une autre borne située dans la même zone, sans avoir également à revenir à son véhicule, mais sans dépasser la durée maximale autorisée. Pour la ville et Parcus, cette expérimentation va permettre d’obtenir des données précises, comme l’heure de paiement, le montant, le « taux de respect »… Pour modifier, voire améliorer les flux de circulation et, réciproquement, de stationnement.