C’est le moment de se mettre au hockey sur glace
HOCKEY La France accueille le championnat du monde au mois de mai
Jusqu’ici, vous avez probablement déjà vu des mecs en patins se mettre des grosses boîtes aux JO d’hiver. Mais vous n’avez pourtant jamais franchi les portes d’une belle patinoire, comme à Strasbourg, pour vivre en live un vrai match de hockey. Voici donc trois raisons de vous y mettre, d’ici à la fin de la Ligue Magnus.
Pour s’habituer. Si vous voulez faire le malin aux Mondiaux, co-organisés par la France et Allemagne en mai, mieux vaut prendre de l’avance. Le palet va jusqu’à 130 km/h au hockey. « C’est le sport co le plus rapide au monde », pose Christian Schneider de l’Etoile noire de Strasbourg. Les matchs de la poule de maintien du championnat élite marquent justement le moment idéal pour se lancer.
Pour les joueurs. Avec plus de dix kilos d’équipements sur eux, les hockeyeurs sont des machines habituées à répéter des efforts d’une minute à vitesse max sans perdre en agilité. Un truc de solide. Pro depuis 16 ans, le capitaine alsacien Elie Marcos en a pris plein la tronche, opérations aux épaules ou aux dents à la clé : « Des séquelles j’en ai, on en a tous ». Avec ses coéquipiers, il s’entraîne d’ailleurs six jours sur sept, sur la glace ou à la muscu.
Pour les Nord-Américains. C’est la tradition. Après un cursus sportif dans les plus grandes universités, de bons joueurs canadiens ou américains viennent s’amuser, un an ou deux, en Europe. Parmi les huit à Strasbourg, Carson Cooper, ancien de la Yale University, pourrait peut-être même un jour rebondir en NHL, la Mecque du hockey sur glace..