L’effeuilleuse Luna Moka dévoile ses conseils
La reine de la discipline dans le Grand-Est livre ses conseils
Al’occasion de la Semaine du burlesque* qui promeut l’art de se déshabiller avec humour, 20 Minutes est allé voir dans son école (lire encadré) sa marraine, Luna Moka, pour connaître les bases de l’effeuillage.
Une panoplie. Avant de se déshabiller au cours d’une séance d’effeuillage burlesque, il faut s’assurer de porter « une culotte, un soutien-gorge, un porte-jarretelles avec de jolis bas, des chaussures à talons et de longs gants », sourit Luna Moka. Eh oui, pas de nu intégral : il y a toujours un cachesexe et un cache-poitrine.
Un but. « Le burlesque, ce n’est pas du tout comme du strip-tease. Dans l’effeuillage, on apprend à se sentir bien, à se pomponner, à se sentir belle. Et il y a toujours un but bien précis pour lequel on s’effeuille, une petite histoire rigolote ». Plus ou moins exagérée, il est vrai. « On imagine boire un petit coup de trop ou qu’un vêtement est bloqué dans le décor », rigole celle qui insiste : dans un strip-tease, « la femme se déshabille pour faire plaisir à son public. Dans le burlesque, la femme s’effeuille d’abord pour elle ».
Une allure. « Il n’y a pas besoin d’avoir des bases de danse, assure-telle. Le rythme, ça s’apprend. Moimême, je n’avais jamais pris de cours de danse avant de faire de l’effeuillage. » Pour le burlesque, tout est dans l’attitude,« dans le regard qui tue, dans la petite moue boudeuse ». Et Luna Moka constate que ses élèves prennent vite le pli : « Je vois des femmes, complexées au départ, se transformer et s’épanouir complètement ».