L’ancien Parisien Jérôme Alonzo livre son prono
L’ancien gardien du PSG voit une finale de Coupe de la Ligue, entre Paris et Monaco, accrochée, samedi au Parc OL
Paris contre Monaco. La Coupe de la Ligue pouvait difficilement rêver meilleure publicité afin de redorer son blason. Les deux meilleures équipes françaises s’écharperont, samedi au Parc OL, pour savoir laquelle décrochera le premier titre de la saison. Et ce n’est pas Jérôme Alonzo, consultant à France Télévisions, diffuseur de l’événement, qui s’en plaindra. Bien au contraire. Que vous inspire cette finale de Coupe de la Ligue ? Ce sont deux équipes qui pratiquent du beau jeu, qui n’ont pas peur d’attaquer, qui ne défendent pas toujours très bien mais, pour le spectacle, c’est plutôt cool. On se sent privilégié de pouvoir présenter une affiche comme celle-là. Quel est le rapport de force entre ces deux équipes ? Elles sont proches. Monaco est un peu devant, mais c’est fragile. Vous m’auriez interrogé quelques jours plus tôt, j’aurais dit que c’est du 60-40 pour l’ASM… Mais il y a eu l’équipe de France. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour Monaco parce qu’on a deux joueurs majeurs, Mendy et Sidibé, qui sont touchés. Ils sont très importants dans l’animation des couloirs. Du coup, je vais dire 50-50, même si les doublures de ces deux-là ont des qualités. Est-ce que Monaco peut gagner les trois trophées cette saison ? Ah oui. Pour le titre, ça me paraît bien parti avec ce matelas de trois points d’avance plus le goal-average. En Coupe de France, ils jouent Lille en quarts… Ils peuvent taper les trois trophées, même si ça va être difficile. L’ASM peut-elle tomber dans un excès de confiance ? C’est un groupe de mecs intelligents, expérimentés, qui encadrent bien les jeunes. Dès qu’il y aura un relâchement, il y aura toujours des joueurs pour tirer le signal d’alarme, pour dire : « Toi, mon pote, attention ! » Je ne vois pas des gars comme Falcao ou Germain s’effondrer mentalement.