20 Minutes (Strasbourg)

Gonçalves, droit au coeur

- Alexia Ighirri

Match particulie­r pour Anthony Gonçalves. Le milieu du Racing retrouve ce vendredi la pelouse de Laval. Lui qui, après y avoir passé 15 ans, a quitté le Stade Lavallois pour le RCSA. A Strasbourg, comme à Laval, l’ex-capitaine des Tango a vite séduit les supporters. Quand on lui en parle, Anthony Gonçalves, surpris, se dit « flatté » : « Je ne suis pas gêné… Mais un peu touché hein, sourit-il timidement. Ça veut dire que ton travail est reconnu ».

Pas de triche

Il tente d’expliquer : « Je ne triche pas, je suis quelqu’un d’entier. J’ai du respect pour les institutio­ns, pour le club, pour ces supporters que j’ai appris à connaître. Quand j’en rencontre un, il me parle de la chute du club, on a l’impression que ça a été un deuil et ça me touche forcément. » La tunique bleue sur le dos, les choses sont claires : « Quand tu es sur le terrain, tu les représente­s. Quand tu vas à Auxerre et qu’il y a des supporters, tu te dis qu’ils se sont privés d’un truc en venant nous voir. La moindre des choses est de tout donner. » Son ami du Stade Lavallois Kévin Perrot est moins étonné de sa cote de popularité : « Je savais que partout où il irait, il s’intégrerai­t rapidement. C’est quelqu’un d’hypergenti­l, de droit et sincère : quand il a quelque chose à dire, il n’y va pas par quatre chemins. C’est un caractère fort. Un guerrier sur qui on peut compter ». A l’écouter parler, on pourrait croire qu’Anthony Gonçalves n’a pas de défauts : « Son caractère, des fois, c’est vraiment chiant !, lâche Kévin Perrot dans un sourire. Il aime avoir raison. C’est une grande gueule et un sacré chambreur. » Laurent Dos Santos, Khalid Boutaïb ou Felipe Saad peuvent désormais en témoigner. Blagues à part, « Gonz » n’oublie ses anciens coéquipier­s pour autant. « Il n’est plus physiqueme­nt au club mais il est toujours présent, raconte Kévin Perrot. Avant les matchs, il nous envoie un SMS pour nous dire qu’il va nous regarder, il nous encourage. » Pas ce vendredi néanmoins, Anthony Gonçalves l’assure : son coeur sera bien bleu et blanc.

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Avant de signer au Racing, Anthony Gonçalves a joué quinze ans à Laval.

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