En cours, à fond sur leur bolide
Un concours veut susciter des vocations pour les filières technologiques et scientifiques
ÉDUCATION
Ils n’ont pas hésité. Des lycéens ont fait des pointes de 60 km/h dans les couloirs de l’IUT Louis Pasteur, à Schiltigheim. Ou tout du moins leurs « bolides », des mini-voitures de course au format 1/14e sur lesquels ils planchent depuis des mois. C’était, mardi, la finale régionale de Course en cours. Le principe? Durant une année scolaire, des équipes de quatre à six lycéens montent leur écurie de voitures électriques en construisant un véritable projet. Conception, innovation, marketing, financements.
Une aventure humaine
Pour cette phase finale régionale, 81 lycéens se sont affrontés. Au programme, six épreuves dont trois courses, mais aussi une présentation de la voiture et de son stand avec un décorum de leur choix. Mais au-delà du concours et de la finale nationale à Paris pour les vainqueurs, c’est surtout un événement qui a pour objectifs de susciter des vocations pour les filières scientifiques et technologiques. Mais aussi une première approche du monde de l’entreprise et la mise en pratique des matières enseignées. Quoi qu’il en soit, l’épreuve est également une aventure humaine. « Audelà de la technologie, de la programmation, de la conception par ordinateur, c’est surtout le travail en équipe qui m’a motivé », se réjouit Quentin, du lycée Schwendi à Ingersheim. Reste quelques idées à approfondir : le volet développement durable, comptant dans la note finale, n’a pas vraiment été pris en compte par les ingénieurs en herbe, mis à part une petite poignée d’équipes comme les Jurassic crew du lycée Couffignal, les seuls à avoir conçu un véhicule en balsa avec du bois récupéré. Autre point à approfondir, le peu de filles présentes (dix seulement).