Que la terrible malédiction des play-offs quitte la SIG !
L’équipe dispute sa cinquième finale, après quatre revers de rang
Ni la taille ni le talent pour jouer en play-offs de Pro A. Mais à « 20 Minutes », on voulait prêter main-forte à la SIG, appelée, contre Chalon pour sa cinquième finale, à vaincre la « malédiction » dont beaucoup parlent après ses quatre échecs consécutifs. D’autant plus que la série a mal débuté (lire encadré). Présent sur le parquet lors des précédentes finales, Jérémy Leloup assure ne pas avoir de grigri. « Non, non. Je ne suis pas là-dedans », sourit le capitaine.
Grigris et marabout
« Un fétiche spécifique peut être créé à cette occasion, assure pourtant Adeline Beck, administratrice du Château musée Vodou. Mais le plus souvent, le bokono (prêtre vodou) passera par une divinité existante et fera des offrandes sur son autel. » On n’a pas grand-chose à offrir alors on a décidé de donner de notre personne. On a d’abord allumé un cierge à la cathédrale. On a ensuite fait appel à Professeur Sekouba, marabout à Colmar, pour lui demander de briser la malédiction : « S’il y a eu un envoûtement, un maraboutage peut permettre de désenvoûter. Cela peut venir d’un joueur, de l’entraîneur ou de l’équipe. » Il ne peut cependant rien faire sans rencontrer un de ces membres. On s’est donc retourné vers une personne qui côtoie les sportifs avec une approche plus médicale, Sandra Holtz : « Quand il y a une succession d’échecs, il faut se défaire de la croyance de se dire que cela peut se répéter. Il faut y aller comme si c’était la première fois. Aborder sans a priori ». Le but, selon préparatrice mentale , sophrologue au Creps d’Alsace et psychologue au centre médico-sportif Meinau : leur faire reprendre les rênes.