Didier Deschamps prêche la bonne parole
Apremière vue, la liste donnée par Didier Deschamps, jeudi pour les matchs qualificatifs pour le Mondial 2018, est sans histoire. Si l’on peut débattre de la présence de certains noms (Thauvin, Coman) et de l’absence d’autres (Fekir, Martial), « choisir, c’est éliminer », comme le répète le sélectionneur. Mais, durant sa conférence de presse, DD a lâché quelques phrases importantes.
« Je n’oublie pas ce qu’il a fait avec nous. » Le sélectionneur a utilisé ces mots précis pour Payet, Sissoko, et Giroud. Pour les deux matchs, face à la Bulgarie et la Biélorussie, qui doivent éviter aux Bleus la tension d’un barrage, Deschamps a rappelé sa vieille garde, celle qui ne se rend jamais. Pour les matchs importants, il fait rarement dans la fantaisie.
« C’est une affaire qui relève du domaine privé et je prends des décisions sportives. » Cette phrase était destinée à Kurzawa, qui avait dit des choses regrettables sur Deschamps, dans une vidéo. Et cela dit tout de l’impossibilité d’un retour de Benzema en équipe de France tant que le Bayonnais sera en poste.
« Ce qu’il fait à son âge, c’est exceptionnel. » Deschamps n’a pas été avare en compliments pour Kylian Mbappé, encore auteur d’une grosse prestation contre le Bayern, mercredi. « Tout ce qu’il réalise, il le fait à une très grande vitesse. C’est un joueur qui peut jouer partout. Je lui laisserai toujours une certaine liberté », ajoute le champion du monde 1998.
« Ce n’est pas facile de se mettre en condition de rentrer pour changer la donne. » Lancé sur l’absence de Fekir, qui n’avait eu droit qu’à dix minutes pour tenter de percer le coffre luxembourgeois, Deschamps en a profité pour développer son raisonement sur l’apport des attaquants remplaçants. « Ils apportent souvent quand on mène, c’est moins le cas quand ils doivent changer la donne. »