La SIG ne prend pas les mêmes, mais recommence
Le premier match de Pro A se joue mardi contre Châlons-Reims
Le prometteur Frank Ntikilina drafté par les Knicks, le chouchou Paul Lacombe parti sous les projecteurs de Monaco, le fantasque AJ Slaughter envolé à l’Asvel... Cet été, la SIG a renouvelé 70 % de son effectif. Sept départs, sept arrivées, seulement trois joueurs restants. « Et les internationaux et le coach n’étaient pas là pendant l’essentiel de la prépa », renchérit Jérémy Leloup, dernier des mohicans, désormais.
Vincent Collet inquiet
Après une défaite à Antibes (79-57) et une victoire de justesse à Levallois (8183), ces Strasbourgeois nouvelle version reçoivent Châlons-Reims pour leur premier match de Pro A de la saison au Rhenus, mardi (20 h). Dans l’espoir de se connaître mieux. Car ce grand renouvellement sans vrai noyau dur de transition est une vraie source d’inquiétude pour Vincent Collet, qui a renforcé les séances, sur le parquet comme à la vidéo. « On est en pleine période de construction, insiste l’entraîneur, qui a, lui, prolongé dès février. Pour reposer les fondations, il faut bosser les fondamentaux, que nos valeurs soient les mêmes pour tout le monde. » Après cinq défaites consécutives en finale, Strasbourg entame, de fait, un nouveau cycle. Afin d’intégrer les nouveaux le plus vite possible, Jérémy Leloup – seul resté avec Pape Sy et Olivier Cortale – tient un rôle majeur. Car l’ailier est celui qui connaît le mieux les systèmes du coach strasbourgeois « pour donner des solutions, des options en attaque, sa manière de défendre… » Un travail de longue haleine.