Avant Bulgarie-France, tout est fait pour avoir peur
Les Bleus feront un déplacement crucial en Bulgarie, samedi
Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Celui où, le 17 novembre 1993, Kostadinov et les Bulgares empêchaient les Bleus de participer à la Coupe du monde aux Etats-Unis. Vingt-quatre ans plus tard, Didier Deschamps préfère écarter d’un revers de la main ce douloureux souvenir, alors que les Bleus retrouvent la Bulgarie, samedi, dans un match très important pour la qualification au Mondial 2018. Pourtant, il y a de quoi avoir des idées noires.
Avec Koscielny et Pogba blessés, la défense et le milieu au plus mal ? Même s’il ne faut pas minimiser l’importance du joueur d’Arsenal, son suppléant Samuel Umtiti, indiscutable au Barça, est une valeur sûre. « Umtiti et Varane ont peu de minutes en commun, mais ils ont l’expérience. Sur la valeur individuelle de ces deux joueurs, il n’y a pas de problème », rassure Deschamps. Quant au milieu de Manchester, aux prestations inégales sous le maillot bleu, il devrait être remplacé par Blaise Matuidi, qui s’est imposé à la Juventus en un mois. « Il est très performant avec la Juve. Il a un vécu sur le plan international et des habitudes avec les Bleus », explique le sélectionneur.
Avec Griezmann dans le dur, l’attaque en berne ? « Avant le match des Pays-Bas, on remettait en cause le fait qu’il ne soit pas décisif, et il l’a été. Je ne m’inquiète pas pour lui », réplique Deschamps. En difficulté avec l’Atlético, Griezmann n’est pas à son meilleur niveau. Mais avec Giroud devant, Grizou sera dans son élément.
Avec une Bulgarie invincible à domicile, la défaite annoncée ? Au Stade de France, on garde le souvenir d’une équipe bulgare confondante de médiocrité derrière, et globalement peureuse. Mais, à Sofia, elle gagne tout lors de ces éliminatoires. Dos au mur, les Bleus n’ont jamais déçu, même s’ils n’arrivent pas en confiance. Mais méfiance. « Cette équipe est très performante chez elle. Elle a des joueurs de qualité qui excellent dans l’attaque rapide », prévient Deschamps.