20 Minutes (Strasbourg)

Les Parisiens échappent de peu à la déroute face aux Marseillai­s (2-2)

Les Marseillai­s ont tenu bon contre les Parisiens, dimanche, obtenant un nul (2-2)

- A Marseille, Jean Saint-Marc

Des policiers blessés par des pavés dans l’avant-match, Neymar visé par des projectile­s lors des corners. Le Classico a été électrique pour les supporters de l’OM. Un peu moins pour les joueurs du PSG, surpris, sur le terrain, par des Marseillai­s agressifs, mais qui ont arraché au bout du suspense un nul étonnant (2-2).

Gustavo, ce héros. On l’a vu embrasser ses compatriot­es Thiago Silva et Neymar dans les couloirs du stade. Mais sur le terrain, Gustavo n’était pas là pour faire des câlins aux Brésiliens. Il a fait exploser un Vélodrome bouillant en ouvrant le score, sur une frappe aussi belle que lointaine. Frappe que Verratti lui a laissé tout le temps d’ajuster. La sentinelle brésilienn­e a ensuite enchaîné gestes de classe et démonstrat­ions d’autorité, le tout certaines fois en une seule action, comme cet enchaîneme­nt sombrero sur Rabiot-retour sur Mbappé. « Allez ! On continue, on continue », hurlait-il après l’égalisatio­n de Neymar. Comment dit-on « patron » en brésilien ?

Neymar fait mouche, puis dégoupille. Sa frappe était écrasée, mais bien croisée. Neymar a fait mouche sur sa première tentative, à la 33e, relançant le match et douchant, temporaire­ment, l’enthousias­me du Vélodrome. Puis le Brésilien, harcelé par les défenseurs marseillai­s et chahuté par le public, s’est fait exclure, à cinq minutes de la fin, pour deux gestes d’une grande bêtise : d’abord un (petit) coup de tête contre Ocampos, puis une contestati­on colérique.

Les sénateurs parisiens se réveillent à la toute fin. Avec ce but plein de hargne de Thauvin à la 79e, à 10 contre 11, les Marseillai­s pensaient l’emporter face à des Parisiens qui avaient joué une bonne partie du match en marchant. Ils se sont réveillés en toute fin de seconde période, sans doute piqués par l’exclusion de Neymar. Cavani a égalisé sur coup franc au fin fond du temps additionne­l. Terrible pour l’OM, qui semblait tout près de gagner son premier Classico depuis novembre 2011.

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Luis Gustavo célèbre le premier but marseillai­s marqué à la 17e minute.

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