Le marché est à flot sur l’axe Deux-Rives
IMMOBILIER « 20 Minutes » s’est penché sur le marché des métropoles
En misant sur l’est de la ville, sans délaisser ses quartiers ouest, Strasbourg ne perd pas le nord question immobilier. « C’est un marché sain, il n’y a pas de bulle. On ne surproduit pas. La ville a un souci raisonné de son développement », salue Bruno Béni, président de la Fédération des promoteurs immobiliers Grand Est. Avec un rythme de plus 3000 logements construits par an depuis cinq ans. Et si l’envie nous prenait d’investir dans la pierre, où regarder pour acheter un appartement à Strasbourg ? Forcément sur l’axe Deux-Rives ? Bruno Béni sourit : « C’est évident. Aujourd’hui, la ville se développe clairement sur cet axe. »
L’ouest a aussi la cote
Avec 9 000 logements construits, il faut dire qu’il y a de quoi faire dans ce projet urbain, le plus grand mené à Strasbourg depuis un siècle, faisant le lien entre le parc de l’Etoile et Kehl. « C’est le futur centre-ville. Dans ce secteur, il y a un maximum de choix, notamment dans le neuf, en fonction des capacités financières et des besoins », explique Gérard Durr, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) dans le Bas-Rhin. Et Bruno Béni d’ajouter : « Tout ce qui s’y construit se vend. Et ça marche aussi pour la location, et sans délai. » A l’opposé, les quartiers ouest ne se portent pas mal non plus. « Quelques promoteurs ont des opérations à Koenigshoffen, qui pendant longtemps n’avait pas bonne presse. Il commence à y avoir des constructions de qualité et l’ancien a été pas mal rénové, note Gérard Durr. Mais Cronenbourg et surtout le Vieux-Cronenbourg ont encore une meilleure cote. » Nos experts citent alors l’écoquartier de la Brasserie qui offre « plusieurs possibilités de choix d’appartements », souligne le représentant de la Fnaim, ou le secteur de la Rotonde : avec le tram et un gros projet immobilier à côté qui doit être livré avant la fin d’année.