La Ligue 1 prête à lancer la valse du mercato
Le marché des transferts promet d’être mouvementé en L1
Ah, les périodes de fêtes, la bûche, les cadeaux… Et le mercato hivernal. Si Noël rime, pour beaucoup, avec farniente, certains dirigeants de clubs de Ligue 1 vont devoir se transformer en VRP, pour se séparer de joueurs qui leur coûtent cher et ne leur rapportent pas grand-chose sportivement.
Tendance au dégraissage. « C’est compliqué de dire à l’avance ce qu’il va se passer, prévient l’agent Christophe Hutteau. Certaines équipes, en plus de devoir dégraisser, ont aussi besoin de se renforcer, notamment Saint-Etienne ou Bordeaux. Mais on se sépare de joueurs avant d’acheter. » Pierre Dréossi, manager général du Paris FC, abonde dans ce sens : « Pour les clubs qui n’ont plus de coupes d’Europe à jouer ou de coupes nationales, Il faut alléger les effectifs. »
Le mercato de réajustement. « On réadapte les effectifs en fonction de la première moitié de saison », juge Dréossi. Pour Christophe Hutteau, « si les clubs se retrouvent dans cette situation, c’est qu’ils ont mal travaillé durant l’été et qu’ils se retrouvent obligés d’adapter leur effectif à la va-vite ».
Le PSG, pour le fair-play financier. Paris doit vendre et faire rentrer de l’argent dans les caisses, pour être clean en juin, lorsque que l’UEFA inspectera les comptes dans le cadre du fair-play financier (FPF). Certains éléments sont plus ou moins priés de se trouver une porte de sortie, comme Lucas ou Pastore. Et la vente de Guedes à Valence, annoncée par L’Equipe, serait un premier pas. « C’est un bon coup pour le FPF, admet Hutteau. Quand ils ont recruté Guedes, les dirigeants parisiens étaient loin d’imaginer qu’il allait les sortir de 50% de leurs ennuis. »
Du mouvement à Monaco et Lille. Le Losc, qui a des problèmes financiers, va devoir vendre. Mais les Dogues ne pourront pas recruter, après en avoir été interdit par la DNCG, le gendarme du foot français. Sur le Rocher, le coach Jardim veut réduire l’effectif et prêter des joueurs.