La grande réflexion sur le mercato est lancée au RCSA
«Surprenant », « agréable à regarder », « bilan positif »… En interrogeant d’anciens Strasbourgeois en début de semaine sur la première partie de saison du Racing de retour en Ligue 1, voilà ce qui ressort. Après une « acclimatation compliquée », aux yeux de Nicolas Puydebois (gardien de 2005 à 2008), les Alsaciens sont désormais épatants, surtout ceux qui étaient en National, qui sont « de plus en plus surprenants », pour Yann Schneider (au club de 2003 à 2009). Après six matchs sans défaite en Ligue 1, les Strasbourgeois ont néanmoins craqué dans le derby contre la lanterne rouge, Metz (3-0). Les voilà 11es, avec 24 points. Attaquant du Racing (en pro) entre 2004 et 2006 puis en 2008-2009, Rudy Carlier dégage surtout un gros collectif : « Même avec des blessés, l’équipe a continué à jouer et gagner. Liénard, Da Costa, Bahoken ont brillé chacun leur tour. Et quand ils jouent, c’est pour l’équipe d’abord. » Dans ces conditions, le staff pense-t-il à renforcer l’effectif au mercato ?
Retours de blessures
« Logiquement, il ne devrait pas bouger, tranche Thierry Laurey, interrogé mardi. Maintenant, on n’est pas idiot non plus, on sait qu’il peut évoluer, avec des attaques d’autres clubs qui peuvent parfois arriver en sous-marin. Si on a une offre ou un gros blessé, on peut prendre le temps de réfléchir et, à partir de là, bouger si besoin. » Si le coach du Racing se veut tranquille, c’est que l’effectif lui convient. D’autant qu’il pourrait être enfin au complet après la trêve, avec les blessés Dimitri Foulquier, Abdallah Ndour ou Benjamin Corgnet, dont la reprise en compétition est espérée en janvier. Un moyen de retrouver un peu plus de concurrence et de conserver l’ensemble du groupe sous pression. « Au mercato, la fausse idée est de vouloir faire un coup, mais de se retrouver à déstabiliser l’effectif au final », estime Nicolas Puydebois, désormais consultant. Et Rudy Carlier, devenu coach privé, de conclure : « Une équipe de football reste un équilibre fragile. Je fais confiance au coach et au président pour garder l’alchimie. »