20 Minutes (Strasbourg)

Ça roule pas mal pour la nouvelle réforme !

Les premières tendances sont révélées, un mois après l’applicatio­n de la réforme

- Gilles Varela

Voilà un peu plus d’un mois que la réforme du stationnem­ent en voirie, voulue au plan national, a été vraiment mise en place à Strasbourg. Objectif recherché : améliorer la rotation des véhicules et donc la disponibil­ité des places, inciter au stationnem­ent de courte durée, notamment dans les zones sous tension comme l’hypercentr­e. Mais encore remplir les parcs en ouvrages. Et, bien entendu, obliger les usagers à payer leur stationnem­ent « au juste prix, car cela coûte cher à la collectivi­té », comme le souligne Anne-Pernelle Richardot, adjointe au maire chargée du stationnem­ent. Cette dernière relève que selon les premiers chiffres, les infraction­s ont diminué ou du moins, plus de gens paient leur stationnem­ent : « Depuis la réforme, nous atteignons les 90 % d’usagers qui paient le prix juste », se félicite l’élue. Premier constat aussi : cette réforme ne s’est pas mise en place sans grincement­s (mais pouvaitil en être autrement ?).

Quelques turbulence­s

Prises de bec entre élus, pétition sur Internet signée par près de 7000 usagers, des turbulence­s connues par les contrôleur­s eux-mêmes avec une série de démissions, contrôle confié en délégation de service public à la société Indigo et à sa filiale Streeteo. Si agents et direction affirment à présent que les choses sont rentrées dans l’ordre, via notamment une prime de 100€, force est de constater que pour les usagers rencontrés aux bornes de paiements, le règlement du stationnem­ent sur voirie reste compliqué, notamment pour les nombreux visiteurs étrangers... Autre indication, seulement 10 à 20% des personnes ayant reçu un « forfait post-stationnem­ent » ont régularisé la situation dans les trois jours (sous peine d’avoir une majoration). Autre mécontente­ment, la réelle augmentati­on des tarifs des heures supplément­aires de stationnem­ent. Mais il semble que cela soit le prix à payer pour multiplier les rotations et libérer des places. Et cela semble fonctionne­r, car on peut constater qu’il est moins difficile à présent de se garer.

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Les infraction­s ont diminué et il est plus facile de trouver de la place.

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