Jennifer Lawrence à l’aise avec le nu, face caméra
L’actrice incarne une agente secrète dans « Red Sparrow »
Bien qu’ils n’aient aucun lien de parenté, Francis Lawrence et Jennifer Lawrence se connaissent bien. Le premier a dirigé la seconde dans les trois épisodes de la saga « Hunger Games », avant de lui offrir le rôle d’une espionne dans Red Sparrow, inspiré du roman Le Moineau rouge de Jason Matthews (éd. Points). L’actrice de 27 ans y incarne une ancienne ballerine russe convertie en agente secrète aux charmes ravageurs. qui doit composer avec un oncle pervers (Matthias Schoenaerts) et un espion américain (Joel Edgerton). Le tout dans un festival de scènes d’action. « En cinq ans, elle est passée d’adolescente timide à adulte bien dans sa peau », explique le réalisateur à 20 Minutes. La comédienne n’a pas eu d’hésitation à se montrer nue lors d’une scène d’entraînement dans un camp d’espions. « Elle n’avait rien contre le fait de se déshabiller, insiste Francis Lawrence. La scène n’était pas gratuite, mais servait la psychologie de son personnage. » Il a tenu à montrer également un homme intégralement dévêtu dans une autre scène afin d’éviter tout soupçon de sexisme. Paradoxalement, c’est le réalisateur qui se sentait dans ses petits souliers au moment de tourner la séquence. Jennifer Lawrence était totalement à l’aise. « J’étais un peu gêné, mais elle savait que cette scène était capitale pour montrer que son personnage ne se laisse pas intimider, se souvient-il. Pour Jennifer, la nudité ne pose aucun problème. » La plastique de la star n’est pas son seul atout pour essayer de sauver sa peau au milieu d’agents d’une loyauté floue. « Jennifer a pris de l’assurance pour les scènes d’action, elle est dans la maîtrise totale », insiste Francis Lawrence. Maintenant qu’une nouvelle héroïne est née, il rêve de faire vivre de nouvelles missions au « Red Sparrow » dont on découvre ici les premières aventures. « Jennifer va continuer à nous étonner par ses capacités d’actrice capable de faire apparaître de la subtilité psychologique au coeur du suspense et de l’action », prédit-il. Le spectateur en est convaincu.
« Elle n’avait rien contre le fait de se déshabiller. »
Francis Lawrence, réalisateur