20 Minutes (Strasbourg)

Des opératrice­s harcelées à tort

- G.V.

Plusieurs opératrice­s du Samu des Hôpitaux universita­ires de Strasbourg (HUS) ont vu leurs coordonnée­s et des photos personnell­es publiées sur Twitter et Facebook. Ces publicatio­ns font suite au décès en décembre de Naomi Musenga, pour laquelle une opératrice du Samu de Strasbourg n’a pas pris en compte l’urgence de l’appel. Si elles travaillen­t bien dans le service d’appel d’urgence de Strasbourg, aucune d’elles n’a répondu à l’appel de Naomi Musenga en décembre dernier. Ce sont donc de fausses accusation­s, comme le confirment dans un communiqué les Hôpitaux de Strasbourg. L’établissem­ent hospitalie­r dénonce des publicatio­ns qui « mettent en cause directemen­t les agents dans le cadre de la prise en charge de l’appel passé au Samu par Naomi Musenga le 29 décembre 2017 ». Les hôpitaux précisent « qu’à ce stade de l’enquête administra­tive diligentée par les HUS, les opératrice­s visées par des tweets malveillan­ts ne sont pas impliquées dans l’enregistre­ment de l’appel au Samu diffusé en ligne le 27 avril 2018. » De fausses accusation­s sur Internet donc, confirmées également par la gendarmeri­e locale au journal Le

Monde. Des opératrice­s ont expliqué à nos confrères avoir reçu des milliers de commentair­es haineux et insultants, des menaces, ainsi que leur désarroi et leur peur face à cette injustice.

« Sur Internet, de fausses accusation­s ont été portées. » L’hôpital de Strasbourg

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