20 Minutes (Strasbourg)

Des journées très Net

Et si, ce week-end, vous profitiez des monuments depuis votre canapé ? Grâce à des dispositif­s numériques et à la réalité virtuelle, des visites s’offrent à vous, sans attendre.

- Lire aussi p. 8 Gilles Varela

Après avoir protégé la population des bombardeme­nts, la citadelle Vauban à Neuf-Brisach abrite à présent des bombes de peintures et les oeuvres d’artistes contempora­ins reconnus. Le site exceptionn­el inscrit depuis dix ans au Patrimoine mondial de l’Unesco accueille depuis juillet le Musée des arts urbains et du street art (Mausa).

Une consécrati­on

Dans cette partie de la citadelle, qui abritait pendant la guerre un hôpital militaire Allemand, près d’une quinzaine d’artistes habitués aux murs des villes européenne­s se sont appropriés les casemates mises à dispositio­n par le musée. D’autres sont annoncés en résidence, comme Cranio lors des Journées du patrimoine. Street art et musée. Loin d’être antonymes, il s’agit plutôt d’une consécrati­on, « d’une reconnaiss­ance », assure Clémentine Lemaître, la directrice du Musée. « C’est une histoire de mur », image l’artiste Jérôme Mesnager. Et des

murs, ce n’est pas ce qu’il manque : Plus de 1 200 m2 sont proposés aux artistes dans deux kilomètres de galeries. « Il a fallu tout de même au street art attendre 50 ans pour qu’il y ait un musée », s’étonne encore Clémentine Lemaître. Dans les différente­s casemates, du graff, de la photo, mais toujours le souci de sublimer le patrimoine. Fait du hasard, des dessins sur les murs laissés par des scoots en 1945 ont été retrouvés et conservés. Denis Meyers, Pure Evil, C215... Autant d’artistes en résidence et d’autres sont annoncés, car c’est un musée vivant, en perpétuel mouvement.

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Une oeuvre de Seth au Mausa.

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