Les trottinettes débarquent en ville dès octobre
Une flotte de trottinettes en libreservice va être installée à Strasbourg
Il y a les voitures, les deux-roues, les nombreux cyclistes et les piétons. A cette photographie des flux dans Strasbourg, il faudra bientôt ajouter les trottinettes. Celles notamment du système en libre-service Knot. Mardi sera inaugurée l’une des huit stations désormais installées à proximité ou dans le hall de parkings Parcus, principalement dans le centre de la capitale alsacienne. Le service de trottinettes en autopartage sera opérationnel en octobre.
Bientôt des trott’ électriques
Une flotte d’une quarantaine de trottinettes de couleur « bleu nuit-bleu pigeon » sera déployée, dans un premier temps, sur le réseau strasbourgeois. « C’est sûr qu’il faudra en mettre plus, confie Arthur Keller, cofondateur de Knot. C’est difficile de mailler un réseau avec des stations, mais on a fait ce choix pour éviter de devoir ramasser chaque soir les trottinettes qui traînent sur les trottoirs. » Et pour renforcer la flotte strasbourgeoise, des trottinettes électriques seront proposées à la fin de l’année ou début 2019. Et en pratique, Knot, comment ça marche ? « Avec un smartphone et de la 3G », répond Augustin, rencontré mercredi en pleine installation de la station en face du cinéma sur la presqu’île Malraux. Et un peu de jambes pour pouvoir avancer sur sa trottinette quand même.
Mais avant ça, il faut effectivement se créer un compte sur l’application Knot, sur laquelle tout se passe. Reste ensuite à choisir son forfait (à la minute ou à l’heure), puis à s’approcher d’une station pour déverrouiller une trottinette. On déplie l’engin de huit kilos et puis, bah roulez jeunesse ! Et lorsqu’on n’en a plus besoin, on replie le tout et on le range dans la station la plus proche. Veillez à bien enclencher la trottinette dans son socle, sinon votre crédit risque de rapidement s’évaporer à votre insu...
Sur son Vélhop, Laura ne sait pas trop quoi penser de ce nouveau mode de déplacement : « Personnellement, je ne suis pas sûre de m’y mettre. Mais bon, à voir… Ça marche bien ici pour les vélos, alors pourquoi pas », répond finalement l’étudiante strasbourgeoise.