20 Minutes (Strasbourg)

La fusée Kenny Lala est de retour

Le latéral a aidé à remettre le Racing sur les rails contre Amiens. Tout sauf un hasard. Et une bonne chose avant d’aller à Marseille

- Bruno Poussard

Kenny Lala n’a pas changé. Même si ses cheveux ont, certes, tourné au blond peroxydé. Le garçon a encore fait étalage de ses qualités contre Amiens, samedi (3-1). Pas juste parce qu’il a remis Strasbourg sur les rails après une terne première période conclue d’un but picard, juste avant la pause. Mais son égalisatio­n d’une superbe frappe enroulée sur coup franc (48e) et son centre décisif pour Benjamin Corgnet (66e) ont compté.

Accélérate­ur du jeu

« Il a réveillé l’équipe et nous a facilité la suite, félicite son capitaine Stefan Mitrovic. C’était difficile de revenir, mais on l’a fait. » Accélérate­ur du jeu dans son couloir droit, Kenny Lala a dynamité le match des siens. Toujours rapide et remuant, l’ancien Lensois a sûrement réalisé son meilleur match depuis la reprise. « Je l’ai trouvé comme j’aimerais le voir plus souvent, commente son entraîneur Thierry Laurey. Il est très doué et nous donne plusieurs options, comme il est adroit sur coup franc, penalty, centre… Mais parfois, il a un petit relâchemen­t, de petites sautes de concentrat­ion. » L’intéressé nuance : « Je ne pense qu’il y ait un match où j’ai été nul cette saison, j’ai toujours fait mon travail a minima. Mais je peux faire mieux. » A 26 ans, l’ambitieux latéral, auteur de son premier but cette saison, est en confiance. Son coup franc au retour des vestiaires suffit à le prouver. « Je savais, qu’à ce moment-là, il pouvait changer quelque chose, en dit-il. Et comme je m’entraîne bien en ce moment, que là je le sentais, alors je l’ai pris. Heureuseme­nt pour l’équipe, c’est rentré ! » Souvent « pris par deux joueurs en première période », Kenny Lala est surtout content d’avoir été « solide » en défense, son « premier rôle ». En tout cas, le schéma à trois défenseurs centraux lui laisse plus de liberté. « C’est aussi pour ça qu’on a changé de système », reconnaît Laurey. Kenny Lala s’en réjouit : « Ça me va bien, j’aime attaquer et faire des allers-retours. » Reste maintenant pour le latéral à enchaîner ces performanc­es. Il conclut : « On n’a pas trop le temps de savourer, il faut vite se reconcentr­er sur ce match de Marseille. »

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La latéral strasbourg­eois à la lutte avec l’Amiénois Quentin Cornette.

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