L’horloge astronomique se refait une beauté
Des travaux de conservation sont en cours
Les échafaudages et la bâche qui cache l’horloge astronomique vont disparaître le 21 novembre. Le chantier de deux mois dans la cathédrale de Strasbourg va en effet s’achever. Un chantier rendu nécessaire : difficilement accessible, l’horloge et ses recoins, du haut de ses 19 m, n’ont pas souvent l’occasion d’être bichonnés. La véritable dernière fois, c’était en 1945, avec la réparation d’une statue endommagée par le bombardement de 1944, après l’effondrement de la tour croisée, le remontage d’éléments, de peintures et la remise en fonction de l’horloge. Une rénovation avec les moyens de l’époque, peu documentée.
Assurer sa conservation
Le ministère de la Culture, à travers la direction régionale des affaires culturelles Grand-Est (Drac), a profité de l’installation d’échafaudages « sur mesure » utilisés pour la restauration de vitraux par l’Etat également à proximité immédiate de l’horloge
astronomique, pour lancer une opération de maintenance et de rénovation du buffet. Une mission estimée à près de 175 000 €, confiée à une équipe d’experts pluridisciplinaires du Centre régional de conservation et de restauration des oeuvres d’art de Vesoul. « Le buffet était abîmé par le temps, par le bombardement 1944, très empoussiéré, attaqué par des insectes xylophages (mangeurs de bois), des moisissures, des efflorescences salines, détaille Jean-Louis Napoléon Panel, conservateur des monuments historiques. Tout cela a nécessité de faire une opération globale d’étude, de conservation et d’entretien. »
Le GCO au tribunal. Alors que certains des opposants au Grand contournement ouest sont toujours en grève de la faim pour contester ce projet autoroutier, le fond du recours sur l’autorisation des travaux doit être étudié ce mercredi au tribunal administratif.
La plainte de l’Etat déposée. Après l’installation illégale d’un drapeau alsacien Rot un wiss en haut de la cathédrale, l’Etat a déposé plainte.