L’emballage, c’est pas un cadeau
Acheté à la dernière minute en supermarché, fixé à grand renfort de rouleau adhésif et de bolduc doré, déchiré et jeté à la poubelle. Voilà le destin habituel d’un emballage de cadeau. Ce gaspillage est pourtant facilement évitable.
Le furoshiki est un art traditionnel japonais comparable à l’origami qui consiste à empaqueter des objets dans du tissu. Le terme signifie en fait « baluchon pour le bain », car il désignait autrefois le fait d’empaqueter ses affaires de toilettes dans une petite écharpe. Revenu à la mode dans les années 2000, il est aujourd’hui réalisé dans des chutes de tissus, des bandanas ou des foulards. Comptez environ un mètre de tissu pour empaqueter un objet de 20 cm. De nombreux types d’emballement et de noeuds adaptés à la forme de l’objet sont ensuite possibles.
Vive les vieux papiers
Les matériaux de récupération sont aussi une bonne option. On peut par exemple réutiliser le papier journal, particulièrement joli quand il s’agit de presse étrangère, ou les anciennes cartes routières ; le papier de soie qu’on trouve dans les boîtes à chaussures ou autour des bouquets de fleurs, également; des vieilles enveloppes sur lesquelles on ajoutera des plumes, des feuilles ou des fleurs séchées feront aussi parfaitement l’affaire. On évitera l’adhésif et le bolduc, plastifiés, pour préférer les rubans, ficelles et autres lacets.