Le prêtre de «The Walking Dead» se confesse
«20 Minutes» a rencontré l’acteur Seth Gilliam, pilier de «The Walking Dead», dont la diffusion de la saison 9 reprend sur OCS
Rick, Maggie et peut-être bientôt Michonne… « The Walking Dead » perd ses têtes d’affiche les unes après les autres, mais la série continue, elle vient d’être renouvelée pour une saison 10. A l’occasion de la reprise de la saison 9, depuis lundi sur OCS Choc, 20 Minutes a rencontré l’acteur Seth Gilliam, interprète du père Gabriel Stokes, témoin privilégié, et peut-être futur leader.
Avant de rejoindre la série, la regardiez-vous, ou lisiez-vous les comics ?
Ni l’un ni l’autre. Je ne suis pas un fan d’horreur, je suis plus du genre science-fiction. Après avoir auditionné pour le rôle du père Gabriel, je me suis dit que j’allais regarder un peu la série pour capter le ton, l’esprit. Et j’ai « binge-watché » les quatre premières saisons en une journée ! (Rires.)
Etait-ce difficile d’arriver en milieu de saison 5, alors que la série était déjà bien installée ?
Mon personnage est un peu différent des autres survivants, il a été seul pendant longtemps et doit maintenant vivre en communauté. Alors, vous savez ce que j’ai fait lorsque j’ai eu le rôle? Tout le monde vivait à Atlanta, et j’ai décidé de m’isoler à Peachtree City, à une demi-heure plus au sud. Moins ils en savaient sur moi, mieux c’était pour mon personnage, pour nos scènes et pour la série. J’ai tenu ainsi les premières années, jusqu’à ce que le père Gabriel soit accepté par tous.
Dans « The Walking Dead », l’ennemi est zombie, humain, mais pour le père Gabriel, il est aussi intérieur, c’est sa foi.…
Une apocalypse zombie, pour un prêtre, c’est quelque chose ! (Rires.) C’est ce que j’ai préféré : voir comment un homme de foi peut réagir dans un tel monde. C’est passionnant à jouer, trouver cette force intérieure, ce calme apparent.
Après une quasi-décennie, la série fait face à une montée des critiques et une baisse des audiences…
Je n’ai pas le nez sur les chiffres chaque semaine. Je crois qu’ils sont toujours bons, on parle de plusieurs millions de spectateurs à travers le monde. Moi, ça me va, je ne suis pas à un ou deux millions près ! (Rires.) Quant aux critiques, surtout sur « qui est le prochain à mourir ? », c’est dans l’ADN du show. Il faut des morts. Enfin, des morts fictionnelles. Je n’ai donc pas peur pour le père Gabriel, je veux juste que sa mort serve l’histoire et ait un impact sur les spectateurs.
Comment avez-vous vécu le départ d’Andrew Lincoln et donc du personnage de Rick Grimes ?
La série n’est bien sûr plus la même sans lui. Il avait une présence importante à l’écran et sur le plateau. Il était notre leader, mais je pense que d’autres avaient déjà commencé à reprendre son flambeau. Andy nous manque à tous, mais son départ laisse aussi plus de place et de temps aux autres personnages. C’est excitant.