20 Minutes (Strasbourg)

Les gamers prêts à se mettre en danger avec « Sekiro »

«Sekiro, Shadows Die Twice», qui sort vendredi sur PS4, Xbox One et PC, est très attendu des joueurs exigeants

- Vincent Julé et Jean-François Morisse

Tout le monde a voulu, un jour, être un ninja. Dès 1987, le joueur français envoyait des shuriken et défiait des boss dans « Shinobi » sur Sega Master System. Trente ans et quelques « Ninja Gaiden », « Tenchu » ou « Onimusha » plus tard, la figure fait son grand retour vendredi dans « Sekiro, Shadows Die Twice » (disponible sur PS4, Xbox One et PC). Avec son univers fantasy à tomber par terre, sa narration mystérieus­e et sa difficulté élevée au rang d’art, la série des « Soulsborne », du même studio japonais FromSoftwa­re, s’est imposée auprès des joueurs exigeants. Trois ans après « Dark Souls 3 », « Sekiro » est attendu comme le messie. Après avoir vu son jeune seigneur kidnappé, un shinobi est laissé pour mort, un bras en moins. A son réveil, celui que l’on surnomme «le Loup à un bras» est équipé d’une prothèse en guise de bras gauche, et toujours de son sabre dans la main droite, les deux armes qui lui serviront à assouvir sa vengeance contre le clan Ashina.

Les boss sont au coeur de « Sekiro », et rien ne sert d’y aller comme un bourrin. Il faudra faire preuve de tactique, de ténacité et de créativité pour en venir à bout. « Grâce à sa prothèse, le ninja dispose de tout un arsenal, explique Hidetaka Miyazaki, le créateur du jeu. Il faudra parfois savoir trouver les bons accessoire­s au bon moment contre le bon adversaire pour s’en sortir.» Selon lui, les combats peuvent vite devenir intenses, dynamiques, dantesques. «Vous vous en rendrez compte dans les affronteme­nts épée contre épée », précise-t-il La présence d’un grappin, et donc la possibilit­é de sauter, n’y est pas pour rien : les combats se jouent autant à l’horizontal­e qu’à la verticale.

La possibilit­é de ressuscite­r

La mort fait partie de l’ADN du travail de Hidetaka Miyazaki. Mais elle n’intervient pas comme un « game over » à la « Shinobi », elle n’est pas punitive. «Sept fois à terre, huit fois debout » (proverbe japonais). « Sekiro : Shadows Die Twice » l’intègre même à son gameplay, puisque le joueur a la possibilit­é de ressuscite­r. Attention, ce n’est pas sans conséquenc­es sur le personnage ainsi que sur le monde qui l’entoure. « Nous n’avons pas changé notre approche de la difficulté dans les jeux, prévient le développeu­r. “Sekiro” peut ainsi devenir très difficile selon votre façon de jouer. »

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Les combats se jouent autant à l’horizontal­e qu’à la verticale.
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Le joueur incarne un shinobi équipé d’une prothèse en guise de bras gauche.

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