20 Minutes (Strasbourg)

Spoiler alert

Découvrez les quatre raisons de succomber à La Fabuleuse Mme Maisel

- Alizée Perrin 20 Minutes Production

Une réalisatri­ce pionnière. Amy Sherman-Palladino écrit des personnage­s féminins aussi fascinants que complexes. Après la série Gilmore Girls, elle s’affranchit de son époque avec La Fabuleuse Mme Maisel pour dépeindre un rôle non moins avantgardi­ste, une femme au foyer qui se lance dans le stand-up. C’était aussi l’occasion de rendre hommage à son père : « Il faisait du stand-up. J’ai grandi entourée de gens qui n’arrêtaient pas de faire des blagues.» déclarait-elle à Vanity Fair.

Un ton résolument contempora­in. Les répliques fusent, la mise en scène détonne avec ses remarquabl­es plansséque­nces et sa BO fait se côtoyer Barbra Streisand ou encore David Bowie. Avec cette série, la réalisatri­ce s’attaque à l’Amérique paternalis­te et phallocrat­e des années 50/60, et un peu, sans doute, à celle d’aujourd’hui aussi. En dynamitant le patriarcat et faisant valser les clichés, son héroïne fait écho aux préoccupat­ions féministes

VVcontempo­raines, mais sans jamais perdre de sa légèreté.

Un humour décapant. Si Midge Maisel captive autant, c’est aussi grâce à son interprète Rachel Brosnahan, qui en fait une héroïne rafraîchis­sante, et dont la spontanéit­é et le discours progressis­te génèrent l’admiration du public. Les dialogues mitraillen­t, agrémentés de références pop. Avec La Fabuleuse Mme Maisel, c’est l’histoire du stand-up féminin américain des années 50 que l’on découvre.

Une héroïne détonnante. Midge est une mère au foyer irréprocha­ble : elle cuisine, s’occupe des enfants, prend soin de sa plastique et soutient son mari bien-aimé. Mais lorsque cette vie, en apparence parfaite, s’écroule pas question de tomber dans l’inactivité et la désolation : elle saisit sa chance de briller, faisant fi des convention­s de son époque, dépassant rapidement son mari à son propre jeu.

VV

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France