Spoiler alert
Découvrez les quatre raisons de succomber à La Fabuleuse Mme Maisel
Une réalisatrice pionnière. Amy Sherman-Palladino écrit des personnages féminins aussi fascinants que complexes. Après la série Gilmore Girls, elle s’affranchit de son époque avec La Fabuleuse Mme Maisel pour dépeindre un rôle non moins avantgardiste, une femme au foyer qui se lance dans le stand-up. C’était aussi l’occasion de rendre hommage à son père : « Il faisait du stand-up. J’ai grandi entourée de gens qui n’arrêtaient pas de faire des blagues.» déclarait-elle à Vanity Fair.
Un ton résolument contemporain. Les répliques fusent, la mise en scène détonne avec ses remarquables plansséquences et sa BO fait se côtoyer Barbra Streisand ou encore David Bowie. Avec cette série, la réalisatrice s’attaque à l’Amérique paternaliste et phallocrate des années 50/60, et un peu, sans doute, à celle d’aujourd’hui aussi. En dynamitant le patriarcat et faisant valser les clichés, son héroïne fait écho aux préoccupations féministes
VVcontemporaines, mais sans jamais perdre de sa légèreté.
Un humour décapant. Si Midge Maisel captive autant, c’est aussi grâce à son interprète Rachel Brosnahan, qui en fait une héroïne rafraîchissante, et dont la spontanéité et le discours progressiste génèrent l’admiration du public. Les dialogues mitraillent, agrémentés de références pop. Avec La Fabuleuse Mme Maisel, c’est l’histoire du stand-up féminin américain des années 50 que l’on découvre.
Une héroïne détonnante. Midge est une mère au foyer irréprochable : elle cuisine, s’occupe des enfants, prend soin de sa plastique et soutient son mari bien-aimé. Mais lorsque cette vie, en apparence parfaite, s’écroule pas question de tomber dans l’inactivité et la désolation : elle saisit sa chance de briller, faisant fi des conventions de son époque, dépassant rapidement son mari à son propre jeu.
VV