Malgré la défaite face à Lille, le Racing veut positiver
Même battu par Lille, samedi, le Racing ne regarde plus vers le bas
Cinquante-trois minutes. Pendant cinquante-trois minutes de jeu, samedi contre Lille, le Racing s’est retrouvé virtuellement 5e de Ligue 1. Après 22 journées de championnat et quand on sait d’où revient le club alsacien depuis sa relégation en CFA2 en 2011, le moment était spécial. Sauf qu’il n’a donc pas duré. Gabriel Silva a égalisé de la tête puis Osimhen a offert sur penalty la victoire aux Nordistes. L’ouverture du score de Thomasson était passée, autant que les illusions nées à cet instant-là. Ce lundi matin, les Strasbourgeois sont retombés dans le ventre mou.
« Saisir certaines occasions »
« On a 30 points au classement, on aurait pu s’installer dans la première partie de tableau, relatait Thomasson. Maintenant, il va falloir gagner le prochain match, car on est ambitieux, on n’a pas envie de rester dans le ventre mou. On doit tous se remettre en question pour espérer aller plus haut au classement, car il y a quelque chose à faire cette année.»
Comme aller chercher une des places qualificatives pour une coupe d’Europe ? L’objectif initial du maintien semble déjà loin pour le 12e budget de Ligue 1, mais aucun ne se risque à être trop précis dans ses déclarations. « On verra au fur et à mesure en gagnant des points», élude le défenseur Mohamed Simakan, à peine moins prolixe que son entraîneur. A le croire, Thierry Laurey ne regarderait pas le classement actuel : « Je l’ai déjà dit, on a terminé 15e en 2018, 11e l’an passé, on aimerait bien faire mieux mais mieux, ça laisse de la place à beaucoup de places. On verra ce que ça donnera à la fin, mais il y a des moments dans la saison où on doit saisir certaines occasions.» La rencontre face à Lille samedi en était une. Surtout vue comment elle était engagée, avec ce premier but offert par Renato Sanches sur une glissade devant sa surface. Le Racing n’avait pas encore été dangereux et menait déjà… « Lille n’a rien volé, mais on peut regretter la gestion de l’avantage qu’on avait pris, reprend le technicien. On n’a pas forcément bien négocié la seconde période. Ça ne s’est pas joué à grandchose, mais c’est quelque chose quand même. Il faut qu’on progresse là-dessus et qu’on comprenne qu’il y a certaines fautes qu’on ne doit plus commettre. On doit apprendre de ces matchs.» Pour que la 5e place ne s’envole plus après cinquante-trois minutes.