Le Racing confirme sa bonne dynamique à Lyon (1-1)
Le Racing a ramené un point de Lyon (1-1) et aurait pu espérer mieux
Alexander Djiku a refusé de s’arrêter devant la presse après le nul (1-1) obtenu à Lyon, dimanche. On le comprend, tant l’ancien Caennais devait être frustré par son raté impensable dans le temps additionnel. Cinq minutes après une superbe frappe lointaine de Kenny Lala sur le montant gauche d’Anthony Lopes (87e), Dimitri Liénard a lui aussi trouvé le poteau sur un coup franc excentré. Sauf que le ballon a continué sa course pour finir sur la cuisse de Djiku, seul devant la ligne de but. Mais, au grand désarroi des Strasbourgeois, le cuir a fini sa course en sortie de but.
« On peut être fiers de nous »
« J’étais en retrait et quand j’ai vu la balle retomber sur Alex, j’ai levé les bras, j’ai cru qu’il y avait but », raconte Adrien Lebeau, entré en jeu quelques secondes plus tôt. Avec son rafraîchissant franc-parler, Liénard livre sa version d’un dénouement aussi incroyable que le reste de la rencontre s’est révélé terne : « A la base, je voulais donner un petit ballon en retrait comme contre Nîmes. Mais je n’ai pas voulu prendre de risques. Je me suis dit : “Envoie un pétard et on verra ce qu’il se passera.” Avec mon pied gauche, je me dis que je suis capable de tuer un spectateur ou de mettre une lucarne sortie de nulle part. »
Mine de rien, avec « un chouïa de réussite» (dixit Thierry Laurey), les Alsaciens seraient, ce lundi, 5es de L1, avec six points d’avance sur l’OL. «Avant le match, on aurait signé pour un nul à Lyon. Mais on reste un peu sur notre faim avec ces deux grosses occasions », résume Adrien Thomasson. Mené dès la 21e minute par une tête plongeante de Bertrand Traoré, le Racing a su réagir avant la pause grâce à une belle remontée de Majeed Waris et une finition clinique de Kévin Zohi.
«En les harcelant, on a réussi à se créer pas mal de situations, constate Liénard. Venir prendre un point à Lyon, il n’y a pas à rougir. On peut être fiers de nous. » Il y a de quoi : depuis la fessée subie à Brest le 3 décembre (5-0), le Racing n’a perdu qu’à deux reprises en 14 matchs. Une série synonyme de nouvelle course à l’Europe pour le RCSA, cette fois via le championnat? «Bien sûr, il faut qu’on soit ambitieux», assume Adrien Thomasson. « C’est clair qu’on se prend au jeu, poursuit Liénard. Mais on grandit tout doucement, il ne faut pas oublier d’où on vient. No stress pour l’instant.» La formule a encore porté ses fruits dimanche.