« Pékin Express » tient la route
A l’occasion de ses 15 ans, le célèbre jeu télévisé de M6 revient et propose à ses candidats de repartir sur les traces de la première saison.
C’est un «Retour sur la route mythique». Comme le suggère cet intitulé, la treizième saison de «Pékin Express», lancée ce mardi à 21h05 sur M6, reviendra sur un parcours bien connu des fidèles de l’émission. A l’occasion du quinzième anniversaire du jeu d’aventures, la chaîne a convié d’anciens candidats emblématiques à concourir de Moscou (Russie) à Pékin (Chine) en passant par la Mongolie-Intérieure.
La marque « Pékin Express ». « Pékin Express » est une adaptation de «Peking Express», un concept néerlando-belge développé en 2004. «Ce programme avait cartonné en Belgique et s’était effondré en Allemagne. On n’était que le troisième pays à le tourner », se remémore Stéphane Rotenberg, l’animateur français. «Je me souviens très bien de l’arrivée de la première étape, sur la place Rouge [à Moscou]. Un cadreur m’a dit : “Ce que je viens de vivre, c’est fou.” Je me suis dit qu’il se passait quelque chose. » Le succès ne s’est pas démenti.
Les pays traversés. En Russie, le choc des cultures est toujours au rendez-vous quinze ans après. « Les candidats ont été surpris de l’attitude de la population, qui pouvait leur dire non de manière autoritaire», relate Stéphane Rotenberg. Et de nuancer : « Les Russes restent austères au premier abord, mais peuvent être très chaleureux. » En revanche, il affirme avoir «pris une claque dans la figure» avec la Chine. « En 2005, j’avais été marqué par toutes ces personnes âgées en tenue gris souris et casquette. Aujourd’hui, c’est hyper moderne. »
Les candidats. « C’est intéressant de voir comment les binômes ont changé », sourit Stéphane Rotenberg. Cécilia et Matthieu, par exemple, étaient en couple, lorsqu’ils ont participé à la saison 5 en 2010 (lire ci-dessous). Pauline et Aurélie [les soeurs lilloises] étaient des jeunes filles il y a douze ou treize ans. Aujourd’hui, ce sont des mamans. »
Les épreuves. Au fil des saisons, les règles ont régulièrement évolué. Lors des dernières éditions sont apparus les panneaux « voitures interdites ». « Ce que j’appréhendais le plus, c’est le duel final, d’autant plus qu’on nous avait prévenus que toutes les étapes étaient éliminatoires », avance Julie, qui, lors de sa première participation avec son conjoint Denis en 2013, n’avait pas été soumise à ce règlement.
Les réseaux sociaux. Ce qui a changé en quinze ans, c’est aussi la capacité de nuisance des réseaux sociaux. « Ça me fait un peu peur », admet Julie. Son partenaire, lui, se souvient : « Déjà à l’époque, j’ai reçu autant de tweets d’amour que de messages de haine. Il faut prendre ça avec du recul. »