20 Minutes (Strasbourg)

Il rebâtit les châteaux alsaciens brique par brique

Avec ses Lego, Georges Ricardback­er s’attaque au Haut-Koenigsbou­rg

- Thibaut Gagnepain

Le ménage, la course à pied, la lecture ou… les Lego. Sa période de confinemen­t, Georges Ricardback­er l’a principale­ment occupée à assembler les célèbres pièces de la marque danoise. Pas n’importe comment : cet habitant de Vendenheim, 39 ans, a bâti des châteaux d’Alsace.

Une dizaine déjà

« J’ai commencé par mon préféré, l’Ortenbourg [à côté de Sélestat, dans le Bas-Rhin], car il est typique de l’architectu­re militaire alsacienne du Moyen Age avec son donjon pentagonal », détaille-t-il. « Je me disais que je n’en ferais qu’un… Puis je me suis pris au jeu », s’amuse celui qui gère, en temps normal, un magasin de fripes à Strasbourg, Froc ‘N’Roll. Sa boutique fermée pendant près de deux mois, le bâtisseur a eu le temps de reproduire « une dizaine de châteaux ». « Le Birkenfels (Obernai), le Bernstein (Dambach-la-Ville), le Wasenbourg (Niederbron­n-les-Bains), celui de Kintzheim ou d’Andlau… J’ai même fait plusieurs fois l’Ortenbourg sous trois angles différents. » Depuis que Georges Ricardback­er a repris son activité profession­nelle, les Lego ont été un peu mis de côté. Sans pour autant être rangés au placard. Il s’est ainsi attaqué au célèbre HautKoenig­sbourg. « Il va faire 1,30 m de long, sur 50 cm de largeur environ, ça va me prendre du temps ! », rigole celui qui est aussi bassiste et chanteur dans un groupe de hard-rock « années 70-80 », Of Steel.

La suite ? Encore quelques châteaux alsaciens en pièces grises et noires. « Au Moyen Age, il y en avait à peu près 500 dans la région », conclut Georges Ricardback­er. « Tous ceux en plaine ont disparu, mais il doit en rester 80 à 100. Je peux en reproduire jusqu’à ma retraite ! »

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L’inventif Georges Ricardback­er.

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