«Les scénaristes ont mis la dose»
Pour la sortie de la saison 2 de «Family Business », Gérard Darmon et Jonathan Cohen disent leur «kif» de jouer ensemble
La famille Hazan est de retour aux affaires ! La saison 2 de la stoner comedy made in France Family Business a été mise en ligne vendredi sur Netflix. L’occasion de retrouver Gérard Darmon et Jonathan Cohen, père et fils à l’écran, amis dans la vie.
Tous se retrouver sur le tournage de la saison 2 de Family Business, c’était un bon kif ?
Jonathan Cohen : C’est un immense kif de retrouver pour une saison 2 des gens avec qui on est déjà très liés. Je suis heureux de remettre le couvert avec cette nouvelle histoire et toutes ces péripéties. On s’est serré les coudes, parce que c’était hyper dur et intense.
Gérard Darmon : Cela n’a pas été un bon kif, mais un très grand kif ! C’est le bonheur d’être avec des gens qu’on aime. D’abord, ce sont des acteurs absolument fantastiques, et puis ce sont des gens avec qui on sait qu’il n’y aura pas de problèmes de couverture qui se tire. Et à la tête de tout ça, Igor Gotesman, le metteur en scène, donne le ton avec sa fougue et son humour.
Les scénaristes sont quand même partis dans un gros délire avec cette saison 2 et ils ont mis la dose, non ?
J.C. : Ils ont carrément mis la dose! C’était nécessaire. Ils ont augmenté les enjeux, les situations… Ces six épisodes sont intenses pour tous les personnages. En tant que spectateur, j’aime être ballotté. Igor Gotesman a réussi à pousser les curseurs et, du coup, on n’a pas le temps de souffler!
G.D. : Je suis d’accord. Il n’y a ni ficelles, ni ruses, ni putasseries. Il y a une probité, une vraie honnêteté intellectuelle. On ne s’est pas servi de tout ce qui avait plu dans la première saison pour l’archidévelopper. C’est vraiment une histoire tout à fait originale qui se barre ailleurs.
Qu’est-ce qui vous scotche quand vous voyez l’autre jouer ?
J.C. : Gérard ne joue pas, c’est impressionnant ! Il est un immense acteur qui peut tout jouer. Cela va passer pour de la flagornerie, et cela m’emmerde, parce que je le dis sincèrement : pour moi, Gérard, c’est un des plus grands acteurs de sa génération.
G.D. : Qu’est-ce que vous voulez dire après ça ?
J.C. : Gégé, tu n’es pas obligé de répondre la même chose, je n’en suis pas à ton stade ! J’apprends en te voyant.
G.D. : Tu n’as pas grand-chose à apprendre. L’essentiel, tu l’as, ô combien ! Il y a simplement la vie et le temps qui va passer sur toi. Vous voyez, quand on parle de choses aussi sincères et intimes, on a immédiatement les larmes qui arrivent [très ému].
Avez-vous déjà dealé la saison 3 ?
J.C. : Oui ! Je vais un peu spoiler, mais ce n’est pas grave. Il est possible qu’on croise les fers avec La Casa de Papel. Netflix va m’en vouloir, mais il est possible que cela donne une série comme La Family Casa del Business… On travaille sur la formulation en interne, mais je ne peux pas en dire plus [rires].