Où on est-on dans l’enquête de l’étudiante agressée ?
L’étudiante qui a révélé avoir été victime d’une agression sexiste, insultée puis frappée au visage, vendredi, à Strasbourg fait l’objet de toutes les attentions. Les actes malveillants des trois hommes qu’elle accuse ont été condamnés jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. «Il faut que la lumière soit faite sur ce sujet-là, que les coupables soient fermement sanctionnés», a lancé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mercredi.
Où en est-on justement dans les investigations? A la suite du dépôt de plainte de la victime dimanche, une enquête a été ouverte pour «violences commises en réunion suivies d’une incapacité n’excédant pas huit jours ».
Le dossier a été confié à la sûreté départementale du Bas-Rhin. Depuis ? « L’enquête est en cours », répond le parquet qui appelle à la patiente au vu des heures d’images de vidéoprotection à analyser. Environ 500 caméras sont disposées un peu partout dans l’agglomération. « Les images sont écrasées après 96 h, d’où la nécessité de vite porter plainte », expliquait-on, mercredi, à l’hôtel de police. Les caméras tournent en effet d’un quart de tour « toutes les 30 secondes s’il n’y a pas d’intervention d’un opérateur ». Il y en avait bien une au-dessus de la médiathèque Malraux, lieu de l’agression, vendredi. Mais rien ne dit que les faits aient pu être captés à ce moment-là.